vendredi 17 avril 2009

agression

Il entre chez l'avocat et tire à l'arbalète

Une secrétaire touchée à l'épaule hier par un tireur qui a fait irruption dans un cabinet du centre ville.

Les motivations sont floues et le geste apparaît comme incompréhensible. Reste que l'émotion est vive au cabinet d'avocats de Me Benoît-Palaysi, rue Temponières, au centre ville, après l'agression gratuite d'une secrétaire choquée et blessée par un tir d'arbalète.

Hier, vers 12 heures, un homme d'une quarantaine d'années, voisin de palier de ce cabinet, entre sans frapper, pointe son arbalète en direction de la secrétaire et tire en la visant, à tout juste un mètre de distance. La flèche en acier touche la clavicule de la victime qui s'était levée et le tireur quitte la pièce aussi calmement que lorsqu'il est entré. Présente sur les lieux, la collaboratrice de Me Benoît-Palaysi, Me Judith Courquel alerte les secours et referme la porte du cabinet. « Tout le monde était affolé, dit-elle, car c'est un homme que l'on connaissait et qui était déjà venu la veille pour demander un peu d'argent. »

aucun contentieux

Un homme qui n'avait aucun conflit de voisinage et qui n'était pas client du cabinet. « Il a tiré sur la secrétaire qui lui avait donné quelques euros à sa demande parce qu'il avait faim, c'est incompréhensible », ajoute l'avocate. La flèche, de la taille d'un stylo, en percutant l'épaule de la victime, a provoqué un abondant saignement rapidement pris en charge.

Interpellé quelques minutes plus tard par les policiers, le tireur présumé dont l'appartement fait face aux bureaux des avocats, n'a pas donné d'explications claires. Il aurait acheté l'arme pour commettre l'agression à la suite de voix qu'il aurait entendues… Aucun contentieux n'existe entre cet homme et le cabinet d'avocats intervenant notamment pour le compte de l'Urssaf. Un homme en détresse décrit comme « calme et taciturne », par le voisinage. « Il a tiré sans dire un mot », souligne Me Courquel.

Le suspect a été placé en garde à vue. Les enquêteurs cherchent à comprendre la logique de son geste qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques en cette matinée du 16 avril, jour de la fête des secrétaires.

« Une attaque froide »

Le bâtonnier François Axisa a réagi et parle d'une « attaque froide et inattendue. » Même si à travers ce geste, ce n'est pas le cabinet d'avocats qui est visé, cet acte ne laisse pas indifférent le représentant d'une profession qui, comme d'autres, se trouve particulièrement exposée à la détresse humaine, « à l'instabilité psychologique. »

« Cela nous préoccupe, avoue t-il. Il faut rester attentif et vigilant car on constate, malheureusement, chez certains justiciables, des tendances à développer des syndromes obsessionnels et la situation de crise actuelle n'arrange rien. »

Me Axisa ajoute : « Lors des procédures, il n'est pas rare de voir surgir des indicateurs qui se manifestent. Il faut y veiller. »

Source : La Dépêche

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pour ce genre d'entreprise, et en plus liée à la manifestations de "voix" que l'intéressé aurait entendues, il a y des chances de trouver un âge septennal 41 ans... et demi, en général... si l'intéressé est dit avoir une quarantaine. peut-être en saura-t-on plus plus tard...
l'entrée dans une période critique septennale est propice à ce genre d'histoire et de comportement d'halluciné... le jour critique émotionnel d'ailleurs en plus...

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