samedi 28 mars 2009

infanticide et suicide

http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=4299&hl=
Fait divers - “Elle n’a pas supporté de se voir comme une meurtrière”

Hospitalisée en psychiatrie depuis six mois dans la banlieue orléanaise, une mère de famille s’est échappée mercredi avant de se suicider. En septembre dernier, dépressive, elle a tué deux de ses trois filles dans la maison familiale, à Orléans.
Depuis le drame, Laurence, 46 ans, était rongée par la culpabilité. Et n’imaginait pas d’autre issue que celle de rejoindre ses filles, Alois, 12 ans, et Sibylle, 10 ans, mortes en septembre dernier. Etranglées de ses propres mains. Mise en examen pour « assassinats et tentative d’assassinat », il semble que ces dernières semaines, la mère de famille ne supportait plus de vivre avec ce poids. « La cassure s’est produite au moment de son placement en détention provisoire en février dernier, précise son avocate, Me Pascale Wlodyka. Depuis, elle ne se considérait plus uniquement comme une malade. Mais aussi comme une meurtrière ». Une réalité qu’elle n’est pas parvenue à accepter.


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Source : France Soir


RAPPEL DES FAITS

Source : Le Parisien du 17 septembre 2008

Orléans : la mère infanticide placée en hôpital psychiatrique17.09.2008, 07h00

SOUPÇONNÉE d'avoir étranglé deux de ses enfants et blessé grièvement un troisième, Laurence, une habitante d’Orléans de 46 ans, a été placée d’office en hôpital psychiatrique. Un juge d’instruction a signifié à cette mère de famille sa mise en examen pour « assassinats et tentative d’assassinat ».

Ce week-end, en pénétrant dans le pavillon cossu d’un quartier du sud d’Orléans, pompiers et policiers ont découvert une scène d’horreur. Ils ont retrouvé cette femme prostrée et en pleurs. A ses côtés, Florane, sa fille de 14 ans, grièvement blessée aux bras, totalement hébétée. Au premier étage, Alois, son fils de 12 ans, et Sibylle, sa petite fille de 10 ans, gisaient étranglés sur leurs lits. Ne parvenant pas à tuer ses trois enfants, mais avec la volonté de s’asphyxier et de disparaître avec eux, Laurence avait allumé le feu dans la cheminée et fermé toutes les trappes de la maison. Florane a réussi à appeler les secours.

« Elle avait beaucoup de mal avec un de ses enfants lourdement handicapé », témoigne une proche. À bout, totalement désemparée, Laurence travaillait comme assistante sociale depuis dix-neuf ans à la Caisse d’allocations familiales du Loiret.Elle était depuis peu séparée de son mari. Cette fille demédecin avait grandi auprès d’un frère autiste, souffrant d’une quadriplégie. À ce titre, sa famille avait fondé avec d’autres parents une association d’entraide aux handicapés. À leur initiative, un centre de jour pour jeunes polyhandicapés s’était ouvert il y a une vingtaine d’années. Mais à plusieurs reprises, sa famille avait tiré la sonnette d’alarme et demandé la création de maisons pour adultes. Dernièrement, Laurence avait séjourné dans une clinique pour de longs traitements antidépression.

« Elle paraissait au bout du rouleau »

Hier, dans les écoles des deux fillettes, les enseignants ont ouvert une cellule d’écoute avec trois psychologues pour les enfants. « Elle paraissait au bout du rouleau, extrêmement fatiguée, totalement désabusée », commente aujourd’hui un avocat qui l’a assistée lors de sa garde à vue. « C’est une personne douce, très attentionnée, disponible pour les autres » affirment, très affectés, ses collègues de travail.
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ce serait à vérifier mais je crains que cet engrenage dramatique ne soit également - comme de nombreux drames - lié à l'entrée dans la période critique septennale des 42 ans par la personne en question. Pour vérifier cela il faudrait connaître le parcours de la famille, époux compris, depuis qu'elle en est séparée : les conflits démarrent très souvent avec l'entrée dans une période critique de l'un des époux, parfois des deux s'il y a compatibilité, et ensuite arrive un enchaînement infernal : on se sépare et naissent ensuite d'autres conflits au sujet des enfants ou encore comme cela a l'air d'être le cas ici, l'un des deux conjoints se retrouve tout seul avec ses enfants et tous ses problèmes sur les bras... c'est alors l'overdose qui fait disjoncter...
sous réserve que ce soit le cas c'est le type de scénario qui doit être pris et modifié lorsque l'on voit surgir les premiers problèmes avec l'arrivée d'une période critique septennale.

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