mercredi 25 mars 2009

face cachée...

sur-ouest.com :
ASSISES DE LA DORDOGNE. Thierry Caballero est jugé pour des viols et tentatives, en 2007, en Bergeracois

Une face cachée ?

Un visage poupin, des cheveux blonds coupés en brosse, chemise blanche, et veste noire à col mao. Thierry Caballero ressemble à n'importe quel homme de 29 ans. « Calme », « poli », « timide » disent même les témoins. Pourtant, depuis hier, ce mécanicien de Saint-Georges-de-Blancaneix comparait devant la cour d'assises de la Dordogne pour les viols et tentatives de viols de quatre femmes âgées de 17 ans à 64 ans, en juin et juillet 2007.

Toutes les quatre sont présentes au procès pour entendre et peut-être comprendre comment un homme sans histoire, père de deux enfants, peut du jour au lendemain devenir un « violeur en série », agissant toujours selon le même mode opératoire.

Il circule en scooter et prétexte une panne sur son véhicule. Il sonne à la porte et réclame un tournevis pour effectuer une réparation. Il revient, demande s'il peut se laver les mains ou téléphoner et c'est là qu'il attaque ses victimes, avec un couteau pour trois d'entre elles. La première, le 4 juin 2007 à Pineuilh (33). Une jeune fille de 17 ans qu'il viole. Puis, un mois plus tard, le 4 juillet 2007, à Bergerac, il tente d'abuser d'une femme de 47 ans. Le 16 juillet 2007, nouvelle tentative à Cours-de-Pile avec une jeune femme de 26 ans et enfin le 18 juillet à Varennes, il viole une dame de 64 ans.

Dès son arrestation et hier encore à l'audience, Thierry Caballero a reconnu être l'auteur de ces crimes commis « parce qu'il avait envie d'une relation sexuelle ». Ces victimes étaient choisies au hasard. Il tentait sa chance pour voir si elles étaient seules. Si quatre victimes sont connues, il avoue une quinzaine de visites qui n'ont pas abouti.

Selon le rapport de l'expert psychiatrique, « c'est le scénario qui a fonction de fétiche mais pas la femme violée ».

« Comme si de rien n'était »

Hier après-midi, experts et témoins ont parlé de la personnalité de l'accusé qui semble en totale contradiction avec ses actes. Enfance classique, parents séparés, études moyennes et pas de difficultés à avoir des petites amies. Tous parlent d'un garçon « gentil, réservé, serviable mais influençable ». Des accès de violence et des altercations avec des automobilistes émaillent son casier judiciaire.

C'est la dégradation de ses relations avec sa dernière compagne, qui aurait refusé tout rapport sexuel après la naissance de leur fille, qui aurait engendré son mal-être. « Je ne comprends pas ces gestes-là, ce n'était pas le Thierry qu'on connaît », confie sa mère. Pour sa marraine « ça allait tellement mal dans son couple qu'il a dû vouloir s'affirmer autrement ».

Plus inquiétant, le témoignage d'une de ses amies de jeunesse : « Il est venu à la maison deux jours après l'agression de Pineuilh. Il a pris de mes nouvelles, comme si de rien n'était. »

Ce « déni de la réalité des faits », c'est bien ce qui préoccupait l'experte psychologue lors de sa rencontre avec l'accusé en prison, parlant d'un homme « loin de la réalité concernant les faits, n'éprouvant aucune culpabilité, incapable de contrôler ses pulsions ». S'il est décrit comme une personnalité fragile, aucune pathologie n'explique son comportement. « Peut-être qu'il a une face cachée ? », se hasarde l'experte.

Depuis son arrestation, Thierry Caballero a rédigé des lettres d'excuses aux victimes mais hier il n'a pas eu de mots pour elles. Tentant un début d'explication, il a prononcé cette phrase terrible pour les parties civiles : « Ce n'est qu'à la quatrième fois que je me suis rendu compte que c'était grave. »

Les débats reprennent ce matin.


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ici la face cachée que l'on cherche est peut-être l'entrée dans la période critique septennale des 28 ans (27 ans et demi environ)...
on pourrait encore vérifier d'autres choses : agressions de préférence le lundi = natif du lundi ? (jour critique émotionnel est jour de pulsions)
accès de violence et altercations au casier judiciaire... quel jour (jour critique émotionnel ?)

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