un article du Monde est intéressant pour moi car il donne quelques renseignements à propos des personnes qui se sont suicidées en prison depuis le début de l'année. j'ai mis quelques remarques en caractères gras après chaque cas.
le problème c'est que pour progresser il faudrait connaître la date de naissance de chacune de ces personnes...
les agressions envers soi et les autres sont souvent le fait du jour critique émotionnel et chez certaines personnes, du jour critique physique... il serait intéressant de pouvoir vérifier s'il existe un lien, au niveau du moment du suicide mais aussi du moment de l'infraction ou du crime commis... à mon avis c'est assez souvent le cas et on pourrait s'en servir pour faire de la prévention.
les périodes critiques des cycles (physiques et psychiques) entrent bien sûr aussi en ligne de compte mais s'ils ont un effet plus "dilué" ce sont les jours critiques physiques et émotionnels qui semblent donner lieu à des coups de tête ou de désespoir pouvant mener à un geste suicidaire : pour déterminer cela la date de naissance est nécessaire.
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LeMonde :
Prisons : quatorze jours, treize suicides
LE MONDE | 15.01.09 |
Entre le 1er et le 14 janvier, treize détenus se sont donné la mort dans les prisons françaises. Onze cas ont été confirmés par l'administration pénitentiaire, deux autres ont été révélés par l'Observatoire international des prisons.
1ER JANVIER
Olivier V., 34 ans, est découvert mort, à 9 heures, à la maison d'arrêt de Laon (Aisne). Son décès est imputable à une absorption de médicaments. Il était mis en examen pour le viol et le meurtre de sa fille de 4 ans, survenus en septembre 2007. Il avait alors tenté de mettre fin à ses jours après s'être dénoncé à la police. L'homme avait été placé en établissement psychiatrique. "Il était totalement perturbé par son geste, explique Me Arnaud Miel, son avocat, depuis le début de sa détention, il parlait de se suicider." Les experts ayant conclu à son discernement au moment des faits, il avait été incarcéré.
ce cas semble typiquement lié à l'entrée dans la période critique septennale des 35 ans (au cours de la 35ème année de vie) jour critique émotionnel ?
2 JANVIER
Il avait 27 ans et s'est pendu avec l'élastique de son pantalon de jogging, à la maison d'arrêt de Rouen, où il était incarcéré pour des affaires de vols et escroqueries. Sa mère ne souhaite pas que son identité soit révélée. Il lui avait écrit avant sa mort. "Il allait bien, parlait même d'avenir", explique son avocat, Me Etienne Noël. Bénéficiaire de plusieurs sursis qui venaient d'être révoqués, il venait d'écoper de huit jours de quartier disciplinaire. "Il le prenait bien, assure Me Noël, il disait que ça le changerait." Le 2 janvier, les surveillants avaient noté qu'il semblait prostré, ils lui avaient retiré ses draps pour éviter qu'il ne mette fin à ses jours. Son avocat réclame l'ouverture d'une information judiciaire, pour recherche des causes de la mort.
27 ans est là aussi l'entrée dans la période critique septennale des 28 ans : grosse période "à risque". jour critique émotionnel, le 2 janvier ?
DANS LA NUIT DU 2 AU 3 JANVIER
Jonathan F., 23 ans, originaire de Pleubian (Côtes-d'Armor) et incarcéré en préventive à la maison d'arrêt de Rennes, s'est servi des draps de sa cellule pour se pendre. Le jeune homme avait été mis en examen au mois d'août 2008 après le meurtre, à coups de bêche, d'une femme de 75 ans, chez laquelle on l'avait retrouvé, sous l'emprise d'alcool et de médicaments. Il n'avait aucun antécédent judiciaire, mais avait commis depuis ses 14 ans plusieurs tentatives de suicide. La dernière, en février 2008, avait été suivie de séjours en hôpital psychiatrique. Il avait, depuis, entamé une formation de peintre en bâtiment, poursuivant parallèlement un traitement à base d'antidépresseurs. Après son arrestation, il avait été interné en hôpital psychiatrique pendant quarante-cinq jours, avant d'être transféré à la maison d'arrêt de Rennes. Seul dans sa cellule, malgré la surpopulation de la prison (500 détenus pour 330 places), il était l'objet d'une surveillance particulière.
la 24ème année de vie est une délicate année critique physique. jour critique émotionnel ?
DANS LA NUIT DU 3 AU 4 JANVIER
Anibal D., 37 ans, est retrouvé mort, pendu à l'embrasure de la fenêtre de sa cellule, à la maison d'arrêt des Baumettes, à Marseille. Originaire d'Angola, il vivait dans les Hautes-Alpes, où il travaillait comme ouvrier dans le bâtiment. Il avait été condamné en juin 2008 à six ans de prison pour un viol à la sortie d'une boîte de nuit de La Grave (Hautes-Alpes). Il contestait les faits, mais n'avait pas fait appel de sa condamnation. Selon son avocate, Me Céline Ouvrery, il se plaignait de ses conditions de détention, de l'état sanitaire de la prison et de sa difficulté à être suivi par un médecin. Décrit par les experts comme maigre, renfermé, "d'allure christique", avec "une personnalité très conflictuelle", il avait été placé sous surveillance spéciale.
pas de remarque ici si ce n'est la vérification des jours critiques au moment des délits mais aussi du suicide.
4 JANVIER
Salime A., 38 ans, s'est pendu dans sa cellule, à la maison d'arrêt Saint-Paul, à Lyon. Ecroué le 2 janvier, il était poursuivi pour avoir tenté de mettre le feu à une voiture, il avait été jugé en comparution immédiate, condamné à un an de prison ferme. Il niait avec véhémence les faits qui lui étaient reprochés, était effondré par sa condamnation. Selon l'Observatoire international des prisons (OIP), la maison d'arrêt Saint-Paul a un taux de surpopulation qui oscille régulièrement entre 180 % et 200 %. Ils étaient trois dans sa cellule.
comme le cas précédent.
6 JANVIER
Samir B., 24 ans, est retrouvé mort par des surveillants, à l'aube, dans sa cellule, où il était seul, à la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Il avait été condamné pour des vols en août 2008. Selon le parquet de Bobigny, la piste d'un suicide est "fortement privilégiée". Samir B. est mort des suites d'une ingestion de médicaments, d'après les premiers résultats de l'analyse toxicologique. Des plaquettes ont été retrouvées en sa possession. Mais sa famille, par la voix de l'avocate Delphine Malapert, réfute cette hypothèse. "Samir n'était pas dépressif, il ne voulait pas mourir." Selon elle, il souhaitait être transféré à Paris, à la prison de la Santé, plus proche de sa famille. Sa demande était sur le point d'aboutir, et "il le savait". La famille a déposé plainte le 8 janvier.
les "suicides" par prise de médicaments arrivent de préférence un jour critique émotionnel : on peut éventuellement faire une surveillance particulière ce jour là pour certains détenus. jour critique émotionnel ? situation en période critique sextennale à vérifier au moyen de la date de naissance la 24ème année de vie étant critique.
6 JANVIER
Michel P., 48 ans, savoyard, récidiviste, placé en détention provisoire depuis novembre 2008 pour une affaire de moeurs (captation sur Internet d'images pornographiques de mineurs), a mis fin à ses jours dans une cellule du centre pénitentiaire d'Aiton (Savoie). Il s'est pendu au radiateur mural. Surveillé jour et nuit, conformément aux procédures, il était identifié comme étant "plus ou moins dépressif", selon Le Dauphiné libéré. Il avait été vu une heure et demie avant son décès, sans que rien d'anormal ait été décelé. Fin 2008, un autre suicide avait eu lieu à la prison d'Aiton, qui accueille près de 500 prisonniers pour 400 places.
période critique septennale des 49 ans. jour critique émotionnel ?
9 JANVIER
Mohamed B., 61 ans, originaire du Maroc et condamné à seize ans de réclusion pour viol sur mineure de 15 ans, s'est pendu avec un câble électrique dans sa cellule du centre de détention de Muret (Haute-Garonne). Il était libérable à partir de 2013. Décrit par ses gardiens comme "poli", "renfermé sur lui-même", il ne recevait pas ou peu de visites, avait demandé à ne plus travailler et menacé, il y a peu, de se suicider. Cela lui avait valu d'être placé sous surveillance spéciale : les rondes des gardiens avaient été renforcées, sa cellule, qu'il occupait seul (comme tous les détenus de cet établissement pilote, inauguré en 1996 et réservé aux lourdes peines), étant visitée toutes les heures. Le détenu, qui a choisi l'étroit créneau horaire entre la distribution du repas à 12 h 15 et la relève à 13 heures, n'a laissé aucun message.
pas de période critique si ce n'est à l'horizon, celle des 63 ans. en général les viols sont commis en période critique septennale ce que l'on pourrait vérifier. jour critique physique ou émotionnel à ce moment là et au moment du suicide ? l'arrivée d'un jour critique émotionnel peut causer une descente foudroyante et fort bien être la raison d'un suicide alors que quelqu'un juste auparavant se portait bien.
11 JANVIER
Cédric W., 19 ans, est retrouvé mort vers 16 h 30, à la maison d'arrêt de Mulhouse (Haut-Rhin). Il s'est pendu avec un drap de lit alors qu'il se trouvait seul dans une cellule disciplinaire, soumis à un contrôle toutes les trente minutes. Il purgeait plusieurs petites peines d'affilée, pour différentes affaires de vol et de violences. Début 2008, il avait déjà fait un séjour dans cette maison d'arrêt, au quartier des mineurs. La veille de sa mort, il avait agressé un gardien et été placé immédiatement en quartier disciplinaire à titre préventif. Il avait été examiné le jour même par une infirmière, puis le lendemain matin par un médecin mandaté par le parquet, qui n'aurait rien remarqué d'anormal. Cédric aurait dû être entendu par la police dès lundi 12 au matin dans le cadre de cette nouvelle affaire. Selon un gardien, responsable syndical, il était considéré comme un garçon calme qui ne posait pas de problème particulier.
19 ans est une année critique du cycle physique. jour critique physique ou émotionnel ? peut-être pour cela, aussi, l'agression du gardien... ?
DANS LA NUIT DU 12 AU 13 JANVIER
Romain L., 24 ans, se pend dans sa cellule, à la maison d'arrêt d'Auxerre (Yonne). Il avait été condamné à deux ans de détention pour une affaire de stupéfiants. Ce cas a été rendu public par l'Observatoire international des prisons.
période critique physique, à 24 ans ?. jour critique émotionnel ?
DANS LA NUIT DU 12 AU 13 JANVIER
Azzedine F., 45 ans, est découvert mort par des surveillants, dans sa cellule, où il était seul, pendu à l'aide de la ceinture de son peignoir. Condamné à trois ans de prison pour vol aggravé, il avait été incarcéré à la maison d'arrêt d'Ecrouves (Meurthe-et-Moselle) en avril 2008, et était libérable à partir de 2013. Selon le parquet de Nancy, qui a ouvert une information judiciaire pour rechercher les causes de la mort, à la suite de troubles du comportement, il bénéficiait d'une surveillance spéciale depuis octobre 2008, mais n'avait pas d'antécédents suicidaires. Il n'avait pas de visites.
RAS du point de vue des cycles longs. jour critique émotionnel ?
13 JANVIER
Didier P., 50 ans, est retrouvé pendu dans sa cellule à la maison d'arrêt de Douai (Nord). Il a attendu que son codétenu quitte la cellule pour la promenade avant de perpétrer son geste. Arrivé six jours auparavant, l'homme était en détention provisoire, poursuivi pour des abus sexuels. "C'est notre hantise, en ouvrant une porte, de découvrir un détenu mort, explique un surveillant. Nous n'avons pas été formés pour ce genre de situation."
la période critique septennale n'est pas loin (49 ans) jour critique émotionnel ?
14 JANVIER
Frédéric R., 37 ans, incarcéré au centre pénitentiaire d'Aiton (Savoie), prévenu dans une affaire de moeurs, a été retrouvé pendu dans sa cellule par son codétenu au retour de promenade.
RAS du point de vue des cycles longs. jour critique émotionnel ?
l'affaire de moeurs peut-elle être liée à la période critique septennale des 35 ans par laquelle l'intéressé vient de passer ? (c'est souvent le cas s'il y a affaire de moeurs)
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