lundi 12 janvier 2009

meurtre septennal ?

Elle avait tué son compagnon qu’elle soupçonnait d’inceste
France > meurtre, viol, pédophilie, procès
Article posté par Stéphane Bourgoin le Lundi 12 janvier 2009

" Le procès de Sophie Tieufri débute ce matin. Elle comparaît devant les assises du Nord pour avoir tué son compagnon à coups de couteau, en mars 2005. Elle le suspectait de violer leur fille.

Le matin du 24 mars 2005, Sophie Tieufri se présente dans un foyer de Wasquehal (Nord) et annonce à sa fille de 8 ans : « Ton père ne t’embêtera plus (…) J’ai fait ce qu’il fallait. » Puis, la mère se rend au commissariat et s’accuse du meurtre de Jean-Pierre Delvallez, 57 ans, sauvagement poignardé deux heures plus tôt à Lille.

Cette femme de 44 ans, libérée après deux ans de détention, comparaît pour « assassinat » à partir de ce matin devant la cour d’assises du Nord à Douai. Elle nie toute préméditation. Comme l’a souligné le juge d’instruction, Sophie Tieufri avait pourtant exprimé à plusieurs reprises le souhait de mettre fin aux jours du père de sa fille qu’elle accusait d’inceste. La plainte déposée en 2004 contre Jean-Pierre Delvallez avait cependant été classée sans suite. Enjeu d’un conflit parental très dur, la fillette, elle, avait été placée en foyer.

Frappé quatorze fois avec un couteau de boucher

Selon le déroulement des faits, reconstitué grâce aux témoignages recueillis par les policiers, Jean-Pierre Delvallez était attendu ce 24 mars 2005 à Lille. Tout de noir vêtu et porteur d’un casque intégral, un individu à scooter surveille le n° 1 de la rue de Rouen. L’ex-compagnon de Sophie Tieufri sort et s’approche de sa voiture. Le motard l’interpelle puis le rattrape au milieu de la chaussée. Ils en viennent aux mains. Plaqué sur le capot d’un véhicule, Jean-Pierre Delvallez est poignardé au ventre. Des témoins entendent l’agresseur hurler : Qu’est-ce que tu lui as fait ? Frappé quatorze fois avec un couteau de boucher, la victime décède sur les lieux. Ce scénario ressemble à une exécution. Au fil des auditions, Sophie Tieufri soutient qu’elle voulait avoir une explication avec Jean-Pierre Delvallez, qui avait rendu visite à leur fille la veille au foyer. Elle dit qu’elle redoutait sa violence, parle d’un seul coup de couteau, puis d’un « trou noir ».

Prémédité ou non, ce crime a pour mobile le comportement incestueux présumé du père. Entendus par le juge, les proches de Jean-Pierre Delvallez écartent cette hypothèse, soulignant son attachement pour sa fille. Dans l’entourage de l’accusée, certains rapportent en revanche des confessions troublantes de l’enfant au sujet de son père. Interrogée par les policiers pour savoir si son père lui avait fait des choses qu’elle n’aimait pas, la fillette n’a pas répondu mais a acquiescé de la tête. Une certitude : la justice n’a jamais mis en cause Jean-Pierre Delvallez. Convaincue que ses soupçons étaient fondés, Sophie Tieufri a poignardé l’homme qu’elle dénonçait. Deux experts psychiatres ont estimé que son discernement était altéré au moment du passage à l’acte. L’accusée encourt la prison à vie."

Un article de Geoffroy Tomasovitch.

Source : LE PARISIEN.FR (12 janvier 2009)

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44 ans aujourd'hui, en mars 2005 l'accusée entrait probablement dans sa période critique septennale des 42 ans. ceci pourrait expliquer son geste et le fait que
"Deux experts psychiatres ont estimé que son discernement était altéré au moment du passage à l’acte."

quant au compagnon décédé il venait de passer à ce moment là par sa période critique septennale des 56 ans... il y aurait peut-être aussi des choses à voir de ce côté là, au sujet des faits qu'on lui reproche...

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