mardi 23 décembre 2008

suicide

rtl.info.be :

Il se suicide au commissariat de police de Tournai
Un habitant de Bury, âgé de 55 ans, arrêté à la suite d'une dispute avec sa concubine, s'est suicidé par pendaison au commissariat de police de Tournai. "Rien n'est à reprocher à la police", indique le parquet de la ville.

Les policiers n'ont rien pu faire pour sauver l'homme qui avait été privé de liberté dans le courant de la soirée de dimanche. C'est à l'aide d'une bande Velpeau qui supportait son bras plâtré que l'intéressé s'est pendu aux barreaux d'une fenêtre.

Très rapidement, le magistrat de garde a été alerté et l'affaire a été mise à l'instruction. Un médecin légiste et la juge d'instruction de Tournai Françoise Van Den Noortgaete sont descendus sur les lieux.

Dans le courant de la nuit, les policiers qui étaient de service ont été interrogés. "Il n'y a rien de suspect. Il n'y a aucune carence ou violence à reprocher aux policiers", a indiqué lundi soir le premier substitut du procureur du Roi de Tournai, Jean-Bernard Cambier.

Dimanche soir, alors qu'il était sous l'emprise de la boisson, l'homme a eu une violente dispute avec sa concubine. Ayant reçu des coups, la femme a appelé la police. Après s'être rebellé, le violent a été menotté et privé de liberté sur avis du parquet.

Dans le courant de la nuit, l'individu s'est jeté contre la porte de sa cellule. Une blessure au bras gauche a nécessité l'intervention d'un médecin. Le violent étant déchaîné, le médecin a préconisé son hospitalisation, ce qui a été ordonné.

A l'Institut Médico-Chirurgical (IMC) de Tournai, le bras de l'individu a été plâtré. Très énervé, voulant sortir de l'hôpital notamment pour fumer, l'irascible a finalement été conduit au commissariat de Tournai. Sur place, autorisé à fumer, le violent s'est calmé.

Placé dans la salle de garde à vue, un local plus accueillant que les cellules, l'intéressé a discuté à diverses reprises avec des inspecteurs qui rentraient de service. Dans ce local situé à proximité des services actifs, l'homme s'est pendu vers 03h30.

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entrée dans la période critique septennale (peut-être le cas ici si la personne est près de 55 ans et demi), et jour critique émotionnel, sont deux éléments qu'il est utile de prendre en compte : ce sont des moments qui facilitent le passage à l'acte suicidaire.
jour critique émotionnel ?
on peut s'intéresser aussi au scénario plus en amont : les mêmes éléments sont souvent en cause lors de conflits conjugaux, et en matière d'alcoolisme... ce sont des périodes où l'on a particulièrement envie de boire si on est alcoolique : c'est l'intérêt d'en tenir compte lorsqu'une personne alcoolique veut décrocher. elle risque d'avoir de sérieuses envies de rechutes son jour critique émotionnel et à l'arrivée de la période critique septennale.

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