le jour où l'on craque...

3ème oeil :

Malaise de Geneviève Lhermitte pendant son procès pour un quintuple infanticide

" Geneviève Lhermitte, évacuée mercredi vers 15H30 après un malaise, ne reviendra pas à la cour d'assises mercredi, a indiqué le président de la cour d'assises. Ses deux avocats ont accepté de la représenter en son absence mercredi après-midi.

"Geneviève Lhermitte a fait un malaise, peut-être pas très important mais il est préférable qu'elle retourne à la prison jusqu'à demain", a dit le président de la cour d'assises après une interruption d'audience. Ses avocats ont accepté de la représenter mercredi en fin d'après-midi comme le demandait le président. "Nous espérons qu'elle pourra revenir demain matin", a ajouté Me Daniel Spreutels.

Geneviève Lhermitte, en pleurs, avait été évacuée mercredi peu avant 15H30 de la salle de la cour d'assises, vraisemblablement car elle ne pouvait supporter l'exposé par le médecin légiste de toutes les lésions qu'elle a infligées à ses enfants lorsqu'elle les a égorgés l'un après l'autre. Le Dr Bonbled avait entamé depuis moins d'une heure son exposé sur les constatations qu'il a effectuées sur les corps mutilés lorsque Geneviève Lhermitte a commencé à pleurer.

Folle de douleur, criant, Geneviève Lhermitte a crié quelques mots difficilement audibles et notamment "arrêtez, arrêtez", "c'est la faute de Schaar", ou "mes enfants, mes enfants". Dans ces bouts de phrases difficilement compréhensibles, Geneviève Lhermitte semble également avoir mis en cause son mari. Elle s'est ensuite effondrée avant d'être évacuée de la salle par la police et les secouristes. Le président n'a pas interrompu le procès."


Source : BELGA (11 décembre 2008)

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eh oui... belle (si l'on peut dire face à un tel drame) description d'un jour critique émotionnel.
le mercredi est le jour critique émotionnel de Geneviève Lhermitte... elle est née un mercredi et ce sera toujours le jour où elle craque... : ce n'est pas pour rien qu'elle a tué ses enfants ... un mercredi.

édit : et c'est pour les mêmes raisons que les courriers à son psychiatre datent du 13 février et du 27 février, chaque fois un mardi : le jour critique émotionnel démarre mardi soir et apparemment la pression monte dès le mardi pour arriver çà son extrême le mercredi...

il faut savoir qu'il faut prêter une attention particulière aux jours critiques émotionnels car le risque c'est surtout ce jour là - les autres jours - neutres - il est moindre. ici il y a eu deux alertes la veille du jour critique émotionnel.