mercredi 10 décembre 2008

dérapage septennal

c'est bien ce que j'avais pensé...
l'entrée dans une période critique septennale peut nous faire faire... n'importe quoi...


LCI.fr à propos du bébé de deux jour qui avait disparu :
"Il a donc été retrouvé ce matin en bonne santé. Selon des informations recueillies auprès de la gendarmerie nationale, c'est un chauffeur routier qui, depuis le Jura, et après avoir entendu le message de l'alerte enlèvement, a appelé le centre opérationnel de gendarmerie de Lons-le-Saunier pour signaler que sa soeur lui avait annoncé avoir accouché la veille alors qu'elle ne présentait aucun signe de femme enceinte. Aussitôt prévenus, les gendarmes de la section de recherche de Pau se sont rendus au domicile de la femme en question, à Bizzere (64). Lors de la perquisition, ils ont retrouvé le bébé. "La tenue que portait l'enfant lors de sa disparition a été retrouvée dans le lave-linge et la femme, âgée de 48 ans et déjà mère de 6 enfants, après avoir commencé par nier, est passée aux aveux", précise-t-on au Sirpa gendarmerie.

édit : on pourrait encore vérifier si la personne est une native du mercredi ou du mardi : cela voudrait dire qu'elle a agit son jour critique émotionnel, ce qui est souvent le cas dans ce genre de comportement...

un autre édit pour ce passage à l'acte d'un "septennal delirium"... sans aucun doute lié à l'arrivée de la période critique septennale des 49 ans... c'est une forme de mythomanie... aussi propice à cette période...
(trouvé sur le site 3ème oeil - cf. Le Figaro)
Bébé enlevé : le plan délirant de la kidnappeuse
11 décembre 2008

" La ravisseuse, âgée de 48 ans et déjà mère de six enfants, aurait planifié cet enlèvement depuis de longs mois en faisant croire à son entourage qu'elle était enceinte.

Après le soulagement, place aux interrogations. Si le bébé enlevé mardi deux jours après sa naissance à la maternité d'Orthez a été retrouvé sain et sauf mercredi matin près de Pau, les agissements de la ravisseuse laissent les enquêteurs pantois. Dominique, cette femme de 48 ans, sans profession, est toujours en garde à vue et une information judiciaire va être ouverte pour «enlèvement, détention et séquestration» du petit Diango. Elle risque jusqu'à 20 ans de réclusion.

Comment cette mère de six enfants a-t-elle pu commettre un tel acte ? «Contexte délirant, carences affectives», analyse un psychiatre jeudi dans les colonnes du journal Le Parisien, le quotidien régional racontant en détail le plan délirant de la kidnappeuse pour réaliser cet enlèvement. Un rapt qui a pu trouver un épilogue heureux grâce au réflexe de Gérard, le frère de la ravisseuse présumée, qui a contacté les forces de l'ordre.

Son récit est édifiant : «elle m'a envoyé mardi soir vers 18h30 un message sur mon portable avec une photo. Je l'ai appelée et elle m'a annoncée qu'elle venait d'accoucher d'un petit garçon. Elle m'a ensuite expliqué qu'elle avait accouché toute seule, chez elle. Je me suis tout de suite dit que son histoire était bizarre», confie ce chauffeur routier de 51 ans. «Elle n'avait pas l'air dans son assiette en me parlant. Je l'ai questionnée sur les conditions de l'accouchement. Elle m'a notamment répondu qu'elle avait jeté le placenta dans une poubelle…»

«C'est pas possible, c'est elle !»

Il appelle immédiatement son épouse pour évoquer les faits. Confronter ses doutes… «Et puis on a entendu l'Alerte enlèvement», explique Gérard. Forte corpulence, cheveux courts et foncés : la description de la ravisseuse présumée qui tourne en boucle dans les médias balaie tous les doutes… «Je me suis dit : c'est pas possible, c'est elle !» Reviennent alors son esprit les propos étonnants de sa sœur ces derniers mois. En juin, par exemple, lorsqu'elle le contacte, «toute contente», pour lui annoncer qu'elle aurait un nouvel enfant. «L'accouchement était prévu pour le mois de septembre, puis octobre. Début novembre, elle n'avait toujours pas accouché…» Nouveaux soupçons.

Mardi dernier, Gérard passe une nuit terrible. Impossible de dormir, partager entre l'hésitation de «balancer» sa sœur aux gendarmes et les risques qui pèsent sur l'enfant. Il choisit la première option. C'est son appel, parmi les centaines reçus par les autorités, qui débloque la situation mercredi matin à 10h et sonne le glas du plan délirant de sa sœur. Celle qui préparait son coup depuis de longs mois avait même averti ses voisins de palier, dans une petite résidence de six appartements à Billère, une commune jouxtant Pau. «Atterrés», comme on peut les entendre dans une interview accordée à RTL , ils condamnent son acte. Mais ils assurent, dans Le Parisien, qu'elle n'aurait «jamais fait de mal à ce nourrisson».

Une membre de la famille, citée par Le Parisien, se montre plus cruelle. «Depuis qu'ils se sont mariés, Dominique ne cesse de promettre à Frédéric qu'elle lui donnera un enfant. Cela nous faisait rire, parce qu'à son âge, souvent, on ne peut plus. Une fois, elle nous avait expliqué que, malgré une ablation d'ovaires, elle comptait s'en faire greffer d'autres !» Dominique leur aurait aussi raconté «un tissu de mensonges» en annonçant avoir fait «une fausse couche de triplés».

«De toute façon, comme elle a toujours été très corpulente, on ne pouvait jamais trop savoir… Aujourd'hui, je n'ai qu'un mot : ce qu'elle a fait, c'est tout simplement monstrueux, souffle cette proche. Et même si cela m'attriste profondément, il faudra bien connaître un jour la part de responsabilité de Frédéric et de sa naïveté crasse». Un mari qui, selon Gérard, «avait déjà tout acheté pour aménager la chambre du petit». "

Un article de Samuel Potier.



Source : LE FIGARO.FR (11 décembre 2008

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