LeMonde :
Infanticide et suicide en Alsace: la mère avait accepté de confier l'enfant à son père. 02.12.08 | 18h57
La mère de la petit Charline, tuée samedi par son père avant qu'il ne se suicide, avait accepté dans le bureau du juge de confier l'enfant à son père pour le week-end, a indiqué mardi le procureur du tribunal de Saverne, Caroline Nisand.
Trois jours avant le drame, le juge des affaires familiales (Jaf) du tribunal de Strasbourg avait obtenu que la mère, Nathalie Klein, 41 ans, accepte de laisser partir sa fillette de 3 ans et demi chez son père, Damien Blattner, 38 ans, qu'elle n'avait plus revu depuis la séparation de ses parents deux mois plus tôt.
La mère, dans une interview à France Bleu Alsace, s'était plainte de ne pas avoir été entendue par les gendarmes lorsqu'elle avait fait état des menaces de mort proférées par le père à l'égard de la petite fille. Elle a indiqué qu'il avait fait le geste de la mettre en joue avec une arme de poing et qu'il avait dit: "je te tuerai".
Le couple était séparé depuis que Damien Blattner avait porté des coups à son ex-compagne, début octobre.
"On est dans le cas d'une séparation conflictuelle", a précisé Mme Nisand.
Mme Klein, agent de production en Allemagne, avait déposé plainte contre lui à la gendarmerie pour les violences commises à son égard, puis pour des menaces de mort à son encontre et à celle de sa fille.
Il avait reconnu ces violences, mais avait nié le geste et les menaces de mort contre Charline. Il était convoqué devant le tribunal correctionnel le 5 mars pour répondre de ces coups qui n'avaient provoqué aucune incapacité temporaire de travail, selon Mme Nisand.
Interrogée sur les signes prémonitoires annonçant le drame et notamment les accusations de la mère enregistrées par les gendarmes, Mme Nisand a déclaré: en cas de séparation conflictuelle, "on ne peut pas prendre à la lettre tout ce qui peut être dit par l'une ou l'autre des parties. A l'époque où elle l'a dit, ces menaces n'étaient pas corroborées".
Parallèlement, la mère avait entamé une procédure civile pour avoir l'autorité parentale, le droit de garde de son enfant et le droit de visite du père. Le Jaf devait rendre sa décision le 18 décembre. Elle réclamait aussi un droit de visite restreint pour le père "en raison de sa violence et de son alcoolisme", a indiqué la procureure.
"Pour l'instant, nous n'avons aucun élément qui prouve l'alcoolisme du père", a-t-elle précisé.
Une autopsie sera pratiquée mercredi sur les deux corps, avec notamment une analyse toxicologique qui permettra de déceler une éventuelle ingestion d'alcool ou de médicaments, et une analyse balistique. Des recherches sont également en cours pour trouver l'origine de l'arme, un fusil 22 long rifle qui n'est pas enregistré en France et dont la famille de Damien Blattner ignorait l'existence.
Le jour du drame, le père était allé chercher Charline chez son ex-compagne à Benfeld, l'avait emmenée à son domicile où se trouvait sa propre mère et différents membres de sa famille. Ceux-ci l'ont laissé seul avec l'enfant jusqu'à la fin de l'après-midi.
Ce n'est que le soir, vers 22H00, que les deux corps ont été retrouvés dans la cave.
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vu d'un pur point de vue des cycles, il n'y a pas de période à risque pour le père, à 38 ans. reste à connaître son jour critique émotionnel, qui est jour hebdomadaire à risque de dérapage en cas de conflit. (pour les coups du mois d'octobre aussi car les violences conjugales ont lieu de préférence ce jour là : mais il faut voir aussi le jour critique émotionnel de la mère)
du côté de la mère par contre, elle se trouve à 41 ans, à l'entrée de sa période critique septennale : il n'est pas impossible qu'elle ne soit pas tout à fait "authentique" car c'est une période lors de laquelle on est différent. il peut en résulter par exemple des excès dans les interprétations ou allégations comme ceux qui semblent être cités dans l'article.
en cas de séparation conflictuelle cela peut aller jusqu'à de la mauvaise foi réciproque, consciente ou non, particulièrement en période critique septennale.
une grande partie, sinon la plupart des séparations de couples ont pour origine la "métamorphose" qui s'opère à partir du moment ou l'un ou l'autre des partenaires entre dans sa période critique septennale, parfois les deux s'il y a compatibilité : rien ne va plus dès ce moment là.
je pense que si on prenait en compte ce phénomène dès le départ cela changerait du tout au tout les relations et la bonne tenue des couples et cela éviterait probablement certains drames.
ici, par exemple, il faudrait aussi vérifier comment s'est passée la période critique septennale du mari : c'est 34 ans et demi à 36 ans environ, car le conflit conjugal peut très bien avoir démarré à ce moment là : si cela se passe mal et dure, l'épouse va tomber elle aussi, lorsqu'elle entre dans sa période critique à 41 ans et demi et ce peut être alors la catastrophe.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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