mardi 25 novembre 2008

récidive septennale... et de jour critique émotionnel ?

LeTélégramme.com :
Assises. Un incendie peut cacher un meurtre
Le procès de la gardienne d’immeuble accusée des meurtres de deux femmes, commis à Lorient en 1998 et en 2005, s’est ouvert hier, devant la cour d’assises du Morbihan. La quinquagénaire encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu vendredi.

Petite, le cheveu court et gris, elle se présente comme conseillère de santé. Mais c’est son métier de concierge qui lui a fait rencontrer ses deux victimes. Toutes deux ont habité dans la résidence Le Concorde, à Lorient. Et ont noué des relations privilégiées avec la gardienne de l’immeuble. L’une puis l’autre ont succombé aux coups portés par Françoise Dronet. « Je reconnais avoir commis ces deux actes criminels », avoue la quinquagénaire.
« Maquillé en un crime de rôdeur »
Hier, la cour d’assises a évoqué le premier meurtre, commis en juin 1998, mais révélé en octobre 2005, après le second homicide. Le 15 juin, vers 6 h 15, la concierge alerte les pompiers pour une odeur suspecte de fumée. Le feu est localisé dans un appartement du 5 e étage. Et les secours découvrent le corps sans vie d’une femme âgée de 86 ans dans la salle de bain de son appartement, en partie endommagé par l’incendie. Trois bouteilles d’alcool à brûler vides sont retrouvées. L’examen médico-légal exclut l’intervention d’une tierce personne.

Et la police conclut à un suicide. Trop rapidement, selon le fils de la défunte,
intrigué par la disparition d’un diamant de 2,50 carats et d’un vase de cristal de grande valeur. Sans son obstination, cette mort, suspecte à ses yeux, aurait été classée sans suite. « J’ai tout fait pour que l’on me confonde. Si je n’avais pas eu peur ne plus être aimée de mes enfants, j’aurais dit la vérité », affirme-t-elle aujourd’hui. Pourtant, après les faits, elle a préféré maquiller « sa monstruosité » en un crime de rôdeur.
« J’ai du mal à admettre cette horreur »
« Il y a des gens qui attendent depuis des années la vérité », lui rappelle la présidente Patricia Grange-Pitel, tout en l’invitant à s’expliquer sur son geste. « J’ai ressenti une rage énorme de prédateur. J’ai tellement de mal à admettre cette horreur », confie l’accusée qui poursuit son récit, ponctué de sanglots. « Je ne sais plus si c’était le mercredi ou le jeudi. Ce que je sais, c’est que je me suis réveillée à côté d’elle. Elle était morte. Je sais que c’est moi qui l’ai tuée. Mais je ne me souviens plus si je l’ai poussée ou frappée. Je l’ai ensuite traînée dans la salle de bain. Je suis restée des heures à côté d’elle ». Puis elle regagne son logement. Durant trois jours, elle multiplie les allers-retours dans l’appartement de sa victime. « À chaque fois, je sonnais à la porte. J’espérais que c’était un cauchemar et qu’elle m’ouvrirait la porte ». Et dans la nuit du dimanche au lundi, elle décide de faire cesser son cauchemar et met le feu à l’appartement. « Pour masquer mon crime ».
Le diamant revendu à Paris
Si ses aveux jettent une lumière crue sur les circonstances du drame, ses motivations restent obscures et confuses. Elle prétend qu’elle s’est disputée avec l’octogénaire au sujet d’un conflit familial. Selon la concierge, la dame âgée haïssait sa belle-fille et souhaitait financer un ensorcellement pour s’en débarrasser ! « J’aurais mieux fait de passer pour une folle et prévenir son fils », déclare-t-elle. Alors, pourquoi a-t-elle volé et utilisé la carte bancaire de la victime après son décès, puis revendu le diamant chez un bijoutier, à Paris ? « Je voulais faire passer le meurtre pour un acte crapuleux », indique-t-elle avant d’admettre : « J’ai toujours été en difficulté financière depuis que je vis seule avec mes enfants ».

Patrick Hernot

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la personne, qui a 52 ans, se trouvait dans sa période critique septennale des 49 ans en 2005 et celle des 42 ans en 1998. cela permet de mieux comprendre l'ambiance du moment et ce qui a pu lui passer par la tête : en période critique septennale notre Mr Hyde peut se manifester et prendre le dessus. La rage de prédateur c'est exactement çà : notamment si on y rajoute le passage à l'acte le jour critique émotionnel, comme cela a l'air d'être le cas ici.

Le "suicide" de la victime aurait quant à lui pu être "vérifié" avec jour critique ou période critique : cela permet d'avoir une première idée s'il y a eu suicide ou non - sans certitude bien sûr, mais une idée quand même, puisque l'on se suicide de préférence un jour critique émotionnel et une période critique septennale. à 86 ans il n'y avait par exemple pas période critique septennale. le jour critique émotionnel se vérifie au moyen de la date de naissance.

ensuite juin 1998 et octobre 2005, les crimes semblent bien avoir été commis le même jour... je n'ai pas les dates exactes mais cela pourrait être le cas puisque l'on a tendance à passer à l'acte son jour critique émotionnel... jour Hyde.
mercredi 10 ou jeudi 11 juin 1998, dit-elle, elle ne sait plus ?
ben le 6 octobre 2005 c'est un jeudi aussi... donc c'était probablement jeudi ou mercredi soir (le jcé démarre la veille au soir)...
et jeudi est probablement son jour critique émotionnel.
il suffit de vérifier si Françoise Dronet est née est née un jeudi...

autre illustration intéressante lorsque l'intéressée dit "Durant trois jours, elle multiplie les allers-retours dans l’appartement de sa victime. « À chaque fois, je sonnais à la porte. J’espérais que c’était un cauchemar et qu’elle m’ouvrirait la porte »."
cela explique assez bien le passage à l'acte dans un jour critique émotionnel : on se réveille le lendemain de ce qui est une sorte d'état second, et l'on aimerait bien que çà n'ait pas été vrai...

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