mercredi 19 novembre 2008

parcours septennal

je ne puis m'empêcher de faire le lien avec le parcours de Jean-Pierre Guillaud, (cet homme qui a tué, en le poignardant, un jeune étudiant de 26 ans à Grenoble) et son cycle psychique et émotionnel...

pour repérer les périodes "à risque" il faut partir du moment de la naissance et compter simplement les années par multiples de sept : nous avons alors les périodes critiques septennales qui dans certaines conditions peuvent constituer les "périodes à risque" au cours desquelles il faudra éventuellement accorder une surveillance particulière à certains individus qui ont des problèmes... (1)

apparemment c'est le cas ici, et les dates des périodes critiques correspondent pratiquement avec les "incidents de parcours" de la personne...

si l'intéressé a 56 ans aujourd'hui - il est né en 1952 ou 1953 (çà dépend de son moment de naissance que je ne connais pas).

et çà nous donne les périodes critiques suivantes :

1952/1953 - 1973/74 (21 ans) - 1980/81 - (28 ans) - 1987/88 (35 ans) - 1994/95 - 42 ans) - 2001/2002 (49 ans) - 2008 (56 ans)

or dans un article du NouvelObs je trouve certaines données :
"Dans un document que le Dauphiné Libéré s'est procuré, il apparaît en effet que le meurtrier présumé de Luc Meunier était considéré comme "instable" par des médecins depuis les années 70. En 1974, il souffrait déjà de "délire mystique" d'après le rapport d'un psychiatre. Il effectue son premier séjour dans un service psychiatrique en avril 1980. Sa schizophrénie est diagnostiquée trois ans plus tard. En 1984, il fugue une première fois de l'établissement où il reçoit des soins. "Il n'explique pas son comportement" note alors un médecin. En 1995, après plusieurs séjours en hôpital (à sa demande ou à la demande de ses médecins), il agresse avec un couteau un homme qui l'héberge. Il est à nouveau hospitalisé. Quelques semaines plus tard, il fugue encore et croise le chemin de Daniel Duvert. Placé alors en unités pour malades difficiles, il fait à nouveau parler de lui en 1997 en Isère pour une tentative de strangulation d'une infirmière, en 1999, pour des menaces envers une patiente du CHU de Grenoble et en 2006, pour une agression à l'arme blanche à Miribel-les-Échelles (Isère).
et enfin l'agression du 12 novembre dernier.


(1) les périodes critiques septennales sont des périodes "à pulsions" émaillant à un rythme régulier de sept années le parcours de chaque humain. elles ont pour rôle de nous faire évoluer et avancer dans la vie, en quelque sorte de nous "bousculer" : ce sont des moments où nous opérons toutes sortes d'examens intérieurs et de remises en question, de choix d'orientation, etc... parfois çà se passe mal, c'est apparemment le cas ici. ces moments deviennent alors des périodes de fortes et parfois graves perturbations.

ces périodes (d'une durée d'environ un an et demi) où surviennent les pulsions les plus fortes sont par conséquent connues à l'avance : cela nous permet non seulement de gérer ces passages parfois difficiles (majoritairement des dépressions septennales donnant lieu à de multiples manifestations) en toute connaissance de cause, mais cela permet également de prendre des mesures de précaution si un individu s'avère être "à risque".

un autre cycle tout aussi important semble également apparaître ici, comme souvent : il s'agit de la réplique en "modèle réduit" du cycle septennal : un cycle émotionnel hebdomadaire çàd de 7 jours. il produit exactement les mêmes effets de pulsions et perturbations pouvant parfois être gravissimes et il fonctionne parallèlement et indépendamment du cycle de sept ans dont je parle précédemment...
bizarre tout çà ? essayez alors de savoir pourquoi tous les passages à l'acte de Guillaud - du moins ceux dont j'ai trouvé les dates dans la presse - sont arrivés le même jour de la semaine, un mercredi... (mercredi 12 novembre 2008 - mercredi 10 mai 1995 - mercredi 31 mai 2006) c'est à vérifier avec sa date de naissance mais il se pourrait bien que nous ayons à faire à un natif du mercredi : le mercredi - conséquence d'une cyclicité mathématique de 7 jours - restera alors toujours le "jour critique émotionnel" et "jour à risque" si nous avons à faire à une personnalité "à risque"...
bon ceci reste une hypothèse à étudier et vérifier, car je ne sais de ce Monsieur que ce que j'ai pu en lire dans les articles des journaux...

édit 20/11 :
LePoint.fr :
"Devant les juges qui l'ont mis en examen, le déséquilibré s'est déclaré "soulagé" car cela fait 20 ans qu'il "essaie de tuer quelqu'un, qu'il n'y arrive pas", a rapporté son avocate, Me Danièle Toubiana. "C'est la cinquième fois qu'il essaie de tuer quelqu'un", a-t-elle assuré, ajoutant que son client s'était dit "satisfait d'avoir répondu à la voix qu'il aime" et qu'il appelle "Satan". Toujours selon son avocate, Jean-Pierre Guillaud a également affirmé avoir acheté un couteau une semaine avant le meurtre de Luc Meunier et tenté d'agresser une personne, qui s'est défendue. Des faits que les enquêteurs tentent de vérifier.

la version qu'il a donnée sur le moment ne semble pas être la même que celle ci-dessus :

" Il a dit : « Je voulais me suicider, mais comme je n'en avais pas le courage j'ai tué quelqu'un », se souvient Pascal Aubinais, qui tient une viennoiserie."
http://www.justice-affairescriminelles.org/forum/viewtopic.php?t=1781

édit 23/11 :
"Une agression le 4 novembre avenue Alsace-Lorraine ?"
on recherche des témoins d'une autre agression que l'intéressé aurait pu commettre le 4 novembre. cela pourrait coller avec la thèse du jour critique émotionnel : la "montée en puissance des pulsions" démarre la veille au soir, et même l'après-midi déjà, et là nous sommes mardi.

Aucun commentaire: