L'Union-L'Ardennais :
Il voulait jeter sa famille du 3e étage : prison
Christophe Crépet est sorti de prison en mai dernier, après avoir purgé douze ans de réclusion sur décision de la cour d'assises de Laon pour des violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Hier soir, à l'issue d'une comparution immédiate, il y est retourné, pour trois mois cette fois-ci, une peine de neuf mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans au-dessus de la tête. Dans la nuit de vendredi à samedi, il a essayé de faire passer sa famille par-dessus le balcon (l'union de lundi).
La dispute commence vers minuit. Une patrouille de police se présente à leur domicile mais Christophe Crépet leur répond que les choses sont rentrées dans l'ordre et qu'ils n'ont pas besoin d'eux. Une heure plus tard, rebelote, mais cette fois-ci, l'altercation prend des proportions bien plus importantes. Le prévenu aurait frappé sa femme, enceinte de trois mois, d'un coup de poing au visage, avant de s'en prendre à leur fils âgé de 15 ans, qui s'était interposé. Ensuite, tout s'enchaîne. L'homme pousse le canapé disposé devant la fenêtre et menace de sauter du troisième avec enfants et femme. Cette dernière parvient à remettre le canapé en place avant de se réfugier dans la salle de bain d'où elle appelle la police. « J'ai eu très peur » confie-t-elle aux juges, tout en précisant qu'elle ne lui en veut pas et qu'elle souhaite poursuivre leur relation. Le mari, lui, se dit « honteux, c'est dégueulasse ce que j'ai fait ». Le substitut du procureur de rappeler qu'il est interdit de frapper autrui et « la prohibition absolue, c'est de frapper une femme enceinte. La justice ne transige pas là-dessus et ne transigera pas avec vous sur des faits de violences ». Pour Me Demeestere, avocate de la défense, « il ne s'agit pas d'une scène de violences conjugales mais d'une scène de désespoir.
Cet homme ne trouve plus sa place dans la société et dans sa famille après douze ans passés en prison. La justice doit l'aider dans la voie de la réinsertion et de la resocialisation ». Mais avant cela, il en est quitte pour un nouveau passage par la case « prison ».
L.L.
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c'est un exemple qui pourrait montrer combien il est important de tenir compte du cycle psychique et émotionnel septennal et de ses périodes critiques : un détenu que l'on libère en pleine période critique par exemple... aura du mal à rester dans les rails : il ne faut le sortir qu'une fois cette période passée ou alors l'accompagner de très près.
ici j'ai trouvé dans un autre article (Le Post) que l'intéressé a... 35 ans... bien sûr... je m'étais posé la question tout de suite car j'arrive souvent déceler les comportements liés à des périodes critiques.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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