bébé secoué

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Procès de Sandra Davidson : des experts confrontent leurs théories
Le 10 juin 2008 - 21:13 | Olivier Caron

Ce mardi, le procès d'une gardienne accusée d'avoir gravement secoué un bébé de 10 mois se continuait au Palais de justice de Montréal. Deux experts médicaux sont alors venus se contredire.

Un de ces spécialistes, un pédiatre, est venu affirmer que le bébé a été secoué peu de temps avant que la gardienne ne parle avec Info-Santé, le 6 août 2004. Cependant, un neurochirurgien-pédiatre est quant à lui venu déclarer qu'il est très ardu de déterminer le temps entre le moment où l'enfant aurait pu être secoué et l'apparition des symptômes.

Ces témoignages sont fort importants dans cette cause, car la Couronne tente de démontrer que c'est bien la gardienne de 32 ans qui a fortement secoué le bébé. La défense estime quant à elle que c'est la mère du petit Alexis qui l'aurait secoué.

Sandra Davidson, qui avait une garderie privée dans l'arrondissement Anjou, est accusée de voies de fait grave sur l'enfant. Ce dernier a gardé de lourdes séquelles de l'agression présumée.

Lundi, lors de son témoignage, Sandra Davidson est venue dire à la cour qu'elle n'avait jamais maltraité l'enfant et qu'elle ne se souvenait pas qu'une infirmière d'Info-Santé lui ait demandé d'appeler une ambulance le 6 août 2004. Elle a cependant reconnu avoir soulevé l'enfant ce jour-là pour l'examiner et avoir peut-être haussé la voix contre lui.

La semaine dernière, divers témoins étaient venus affirmer que la gardienne de 32 ans n'a jamais appelé l'ambulance pour secourir le bambin le 6 août 2004, alors qu'il avait clairement besoin de soins urgents.

Toujours la semaine dernière, la mère de l'enfant avait affirmé à la cour qu'elle avait remarqué des ecchymoses sur le corps de l'enfant avant que son état ne se dégrade et ces blessures ne lui avaient jamais été expliquées clairement par Mme Davidson. La mère de famille est aussi venue dire que le bébé n'avait aucun problème de santé avant d'être confié à la garderie de Sandra Davidson.

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la situation biorythmique de tout le monde donnerait peut-être des éléments intéressants dans ce cas :
- bébé est en général secoué parce qu'il pleure beaucoup sans s'arrêter ; or bébé pleure son jour critique physique. la majorité de secouements ont lieu ce jour là à cause de cela.
- gardienne ou maman peuvent s'emporter leur jour critique émotionnel, mais aussi craquer pour cause de fatigue par exemple, leur jour critique physique...
- une situation en période critique septennale peut avoir une incidence sur le comportement d'un adulte. (surtout au moment de l'entrée dans la période critique, à son début, mais aussi durant tout le séjour dans cette période).