Quatre ans. C’est le temps qu’a duré l’interminable mise en examen de Delphine Pader, surveillante pénitentiaire suspectée d’avoir introduit des explosifs en prison en 2018 pour faire évader un détenu. Elle s’est donné la mort le 31 juillet dernier, découragée par une enquête qui s’étirait depuis des années sans qu’elle puisse se défendre devant un tribunal, l’empêchait d’exercer son métier et pesait sur sa famille. « Je n’aurais jamais pensé que la machine judiciaire pouvait autant s’acharner », a écrit cette mère de 50 ans dans une lettre à son mari, avant d’avaler une boîte de somnifères.(...)https://www.leparisien.fr/faits-divers/suppliciee-par-la-justice-la-surveillante-penitentiaire-se-suicide-apres-des-annees-de-mise-en-examen-13-08-2023-3QKYNAUALVDUFGKXAFXPRHTB3M.ph
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(rythmes courts à voir, y compris pour une tentative précédente, et liens probables avec la période critique septennale des 49 ans qui vient de passer)
(Delphine Pader a été innocentée)
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