les natifs du dimanche ont la particularité d'avoir leur jour critique émotionnel toujours ce jour-là, définitivement, leur vie durant... cela ne va pas arranger leurs affaires ni souvent celles de leur famille et entourage : le jour critique émotionnel est
notre jour de "mauvais poil" ou simplement notre jour "bernard
l'ermite" ou de blues aussi. chez les natifs du dimanche c'est très
gênant car dans nos sociétés le dimanche est le jour de la famille, des
sorties, des rencontres, de la vie sociale.
ce peut alors devenir le jour où l'on a envie de rien, mais aussi le jour (hebdomadaire !) des conflits conjugaux par exemple...
les natifs du samedi se trouvent logés un peu à la même enseigne : celle des natifs du week-end.
ce phénomène explique d'ailleurs - à mon avis - un certain nombre de drames arrivant durant nos fins de semaines.
les personnes concernées doivent tenir compte de ce "handicap" rythmique pour tenter de désamorcer les conséquences d'un jour critique émotionnel le
dimanche : on y arrive assez facilement en se surveillant et en
"travaillant sur soi". l'entourage doit aussi en tenir compte pour ne
pas provoquer inutilement la susceptibilité de l'autre ce jour-là.
pour l'anecdote : j'ai découvert les rythmes et cycles lorsque il y a maintenant plus de quarante ans mon épouse (décédée) m'a offert le livre de George Thommen sur les biorythmes en me demandant de le regarder car elle a remarqué que je suis presque toujours de mauvaise humeur le dimanche... or je suis un natif du dimanche. incrédule j'ai mis le livre de côté mais quand même commencé à noter ma forme physique et morale sur un agenda durant les six mois qui ont suivi... et j'ai été sidéré lorsqu'ensuite j'ai constaté que les jours critiques (surtout les premiers jours des rythmes physique de 23 jours et émotionnel 28 jours car ils sont les plus forts) correspondaient exactement... c'est depuis ce moment-là que j'ai eu envie d'approfondir le sujet...
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