Le peloton du Tour de France au bord du burn-out
Dans un milieu où il est interdit de montrer ses failles, de plus en plus de coureurs parlent publiquement de cas de saturation voire de dépression.
Un cycliste a disparu du Tour de France, et
personne n’a compris pourquoi. L’Australien Rohan Dennis a mis pied à terre au 93e kilomètre de la douzième étape entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées),
jeudi 18 juillet, alors qu’il était en forme, qu’il n’avait pas chuté, et que se profilait, le lendemain à Pau, un contre-la-montre qu’il avait des chances de remporter, lui, le champion du monde de la discipline.
Un abandon rarissime, et bien mystérieux.
Les jours ont passé, sans que n’émerge d’explication plus claire que celle du coureur le soir même : « Je suis très déçu de quitter la course, mais étant donné mon sentiment actuel, c’était la bonne décision. » « C’est une situation très compliquée et très sensible, il n’y a pas qu’une raison, il s’agit plutôt d’une accumulation de choses, précise un dirigeant de son équipe, Bahrain-Merida, le lendemain. J’ai passé du temps avec Rohan hier soir, il souhaite avant tout se retrouver et se remettre. »
En début d’année, le coureur de 29 ans avait livré, dans une interview au podcast Stanley Street Social, ce qui pourrait ressembler à un début d’explication :
« Je me demande parfois : “Mais qu’est-ce que je suis en train de faire” ? En 2018, je crois que je me suis dit une demi-douzaine de fois : “Je pourrais tout laisser tomber maintenant.” En janvier dernier, je n’avais plus envie de remonter sur mon vélo, j’étais lassé de ce sport. »
https://www.lemonde.fr/sport/article/2019/07/24/tour-de-france-dans-le-peloton-aussi-le-burn-out-guette_5492726_3242.html
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là aussi l'examen des rythmes et cycles apporte des éléments de réponse, si ce n'est... la réponse... :
18 juillet 2019 (28/05/1990) (
jour critique physique P18 dans l'épisode
P17/P19 - équivalent du
jour critique émotionnel et "down"
physique ET
moral, à l'issue d'un
épisode critique semestriel et de la
période critique septennale des 28 ans)
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