Soupçonné de violence, un enseignant se suicide
Visé par la
plainte d’une mère de famille qui l’accuse de violence sur son fils, un instituteur de l’école Flammarion d’Eaubonne dans le Val-d'Oise s’est donné la mort.
Un instituteur de 57 ans, sous le coup d'une plainte, a mis fin à ses jours
vendredi 15 mars. Il travaillait à l'école Flammarion d'Eaubonne dans le Val-d'Oise. Une mère l'accusait d'avoir violenté son enfant. Dans un mot retrouvé sur lui,
il explique n'avoir pas supporté sa mise en cause.
L'enseignant était très apprécié et proche de la retraite. D'après ses collègues,
l'incident à l'origine du drame serait en fait mineur, une chute de quelques marches dans un escalier occasionnant une très légère éraflure au dos. L'enfant avait refusé d'obéir à cet enseignant.
L'homme, parti faire un jogging, n’est jamais revenu. Il a été retrouvé quelques heures plus tard, pendu à un arbre dans la forêt de Montmorency (Val-d'Oise). (...)
https://www.rtl.fr/actu/international/les-actualites-de-6h-val-d-oise-soupconne-de-violence-un-enseignant-se-suicide-7797256468
Jean Willot
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(
période critique septennale des 56 ans - rythmes courts à voir, à voir aussi situation de la mère et de l'enfant)
(une naissance trouvée - 4 décembre 1961 - si juste, donne un jour neutre lors du suicide - sauf
période critique septennale des 56 ans. mardi 12 mars date de l'incident, est par contre le lendemain du
jour critique émotionnel E1)
12/15 mars 2019 (4/12/1961)
3 commentaires:
La hiérarchie de l'éducation nationale fait preuve dans ces cas de plaintes d'une absence remarquable !J'en ai été victime à plusieurs reprises. Suspendu "à titre conservatoire" pendant 10 jours, le temps de l'enquête, je n'ai reçu aucun soutien ni information sur mon sort. Personne ne s'est informé de mon moral. J'aurais pu tout comme ce cher collègue mettre fin à mes jours ... L'administration aurait dit : il avait des problèmes personnels, ce suicide n'a rien à voir avec sa profession. C'est ce commentaire qui a suivi le suicide d'une directrice d'école maternelle alors que beaucoup connaissait ses grandes difficultés dans son métier et avec les enfants. Elle n'aurait pas dû continuer à enseigner car elle ne supportait plus les élèves entre autre. La hiérarchie l'a suspendue simplement en la livrant à elle-même ... On a retrouvé la suspendue pendue ! J'ai été accusé d'avoir giflé une élève, il y avait des témoins ... Après ma propre enquête, la fille s'est rétractée, les témoins mentaient ... La hiérarchie m'a dit : "vous avez eu de la chance que l'élève ait avoué son mensonge". Edifiant, non ?
Et dire qu'on nous demande de plus en plus de garder notre avis pour nous...
Loin de la bienveillance la malveillance n est pas loin
drame épouvantable pour ce pauvre homme ! : l’enseignement présente des risques psychologiques qui sont de plus en plus fréquents et parfois très sérieux comme dans ce cas : Des plans efficaces de prévention doivent vraiment être mis en place pour anticiper ces risques : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=349
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