mardi 16 octobre 2018

bébé secoué

Besançon : secoué par sa nounou, le bébé était décédé « Il pleurait beaucoup. Je pensais que je réussirais à gérer la situation mais j’avais beau le prendre dans mes bras, tenter de lui donner le biberon, rien n’y faisait… » Debout dans le box des accusés où elle comparait libre, car placée sous contrôle judiciaire, Béatrice Mandra, 45 ans, revient sur cette journée du lundi 29 septembre 2014. Ce jour où, assistante maternelle à Seloncourt, recommandée par la PMI (Protection maternelle et infantile) et elle-même mère de deux enfants, exaspérée par les pleurs du plus jeune des quatre enfants qu’elle avait en garde, elle a « commis ce geste terrible, je l’ai secoué », comme elle le dit face au jury. « J’étais complètement perdue » Le nourrisson, qui allait avoir quatre mois, devait décéder quelques jours plus tard à l’hôpital sans avoir repris connaissance. Les hémorragies intercrâniennes et rétiniennes ayant irrémédiablement endommagé son cerveau. Selon les experts psy qui l’ont examinée, rien ne prédisposait cette nourrice agréée, qui exerçait depuis huit ans, à un tel acte. Si ce n’est qu’elle a été « submergée par un sentiment d’incapacité face à ce bébé qui pleurait sans qu’elle parvienne à le calmer ». « J’étais complètement perdue, j’avais l’impression que je n’arrivais pas à bien m’en occuper », poursuit-elle. Reste qu’il y avait eu un précédent. Dix jours plus tôt, le père de l’enfant l’avait récupéré livide. Le médecin avait alors diagnostiqué une rhinopharyngite. « Si la nourrice m’avait dit qu’elle l’avait secoué, j’aurais pu sauver mon fils », a souligné le père. (...)
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2018/10/16/besancon-secoue-par-sa-nounou-le-bebe-etait-decede
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(les rythmes de la nounou semblent donner un jour neutre le jour du drame, mais veille de jour critique émotionnel le 19 septembre - aussi, élément important, situation en période critique septennale des 42 ans (situation du nourrisson à voir, le jour du drame et dix jours avant -  les pleurs incessants étant souvent liés à un jour critique physique)
(la nourrice a été condamnée à sept ans ferme : « Une violence équivalente à un choc frontal à plus de 90 km/h », ainsi que l’a rappelé Me Hudson, avocat de la partie civile. Fustigeant « un acte d’une violence ignoble » et parlant au nom de la famille de « ce petit garçon pétillant qui était à l’aube de sa vie jusqu’au jour où il a croisé le chemin de son bourreau », elle lancera, parlant de l’accusée : « Elle n’est pas méchante, elle est monstrueuse et criminelle. »(...) Rappelant le suicide de son mari une semaine après les faits et les deux séjours psychiatriques qu’elle a effectués, (...)
https://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2018/10/16/besancon-bebe-secoue-la-nourrice-condamnee-a-7-ans-ferme
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(situations à voir lors des deux séjours psychiatriques -( qui sont fréquemment liés aux épisodes critiques des rythmes psychiques... ainsi que la situation de l'époux (rythmes semestriels communs et périodes critiques septennales successives) - pouvant être la cause de tensions et donnant effectivement des situations fortement critiques les 19/09 - 20/09 et 14/10 jour du suicide)
(huit mois après le drame, la nounou s'était présentée aux enquêteurs pour avouer son geste. épisode critique semestriel)

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