Taluyers : le compagnon de la danseuse retrouvée morte avoue avoir brûlé le corps
L’enquête avance à grands pas dans l’affaire Aline Sepret, cette danseuse de cabaret originaire du Jura, disparue depuis vendredi soir et dont le corps a été retrouvé calciné samedi au bord d’ une petite route près de Taluyers (Rhône).
Son compagnon Michaël Corcessin-Dervin a reconnu avoir brûlé le cadavre mais il continue à nier le meurtre.
Le trentenaire, chanteur de profession, avait signalé samedi matin la disparition de sa compagne, danseuse professionnelle, âgée de 35 ans.
Selon ses premières déclarations, la jeune femme, lui avait envoyé vendredi vers 21H45 un SMS pour l’avertir qu’elle quittait leur domicile, situé à Taluyers, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Lyon, pour lui faire «une surprise».
Les gendarmes avaient alors remarqué des griffures sur la joue de l’homme, qui expliquait s’être blessé lors du démontage d’un arbre à chat.
La voiture du couple, entièrement calcinée, avec le corps de la danseuse à l’arrière, avait été découverte samedi en milieu de journée.
Son compagnon avait alors été placé en garde à vue.
Un expert a confirmé l’utilisation d’un «liquide accélérant», estimant que la mise à feu du véhicule s’était probablement produite à l’intérieur de l’habitacle, côté passager avant.
Des témoins ont également assuré aux enquêteurs de la Section de recherches de Lyon, chargés des investigations, avoir vu le véhicule du couple après l’heure du départ de la victime indiquée par le suspect.
En fin de garde à vue, l’intermittent du spectacle a déclaré que sa compagne était décédée «dans un accident domestique» et que, pris de panique, il avait brûlé le corps.
Il a été déféré lundi en milieu de journée au parquet de Lyon, qui a ouvert une information judiciaire pour «meurtre sur conjoint».
Victime d’un accident de la route en juillet 2017, le trentenaire souffrait depuis de problèmes de santé et ne travaillait plus. «Ils donnaient l’apparence d’un couple harmonieux même s’ils ne l’étaient pas tant que ça», selon une source proche du dossier.
https://www.leprogres.fr/rhone-69/2018/06/18/taluyers-vers-une-mise-en-examen-du-compagnon-de-la-danseuse-retrouvee-morte
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(les éléments critiques peuvent aussi se situer chez une victime, (ici période critique septennale des 35 ans) pouvant alors donner lieu à de sévères différends qui peuvent parfois mal se terminer... âge du compagnon non précisé. rythmes courts des deux personnes à voir le jour de la disparition : ils indiquent généralement l'état des personnes et l'ambiance possible du moment)
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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