dépression septennale

Salarié chez France Télécom, il raconte le jour où sa vie a basculé Y M a 66 ans. Ce Libercourtois est, comme il dit en souriant, « un rescapé », partie civile dans ce que l’on appelle « le procès France Télécom ». Aujourd’hui retraité, il lui a été prescrit un arrêt maladie entre 2009 et 2016 pour une très profonde dépression. (...). Pendant longtemps, les journées d’Y M ont alterné entre jardinage et bricolage. Mais à toutes petites doses. La dépression l’avait rendu étranger à son environnement. Incapable de se concentrer, il était perdu dans sa propre maison. « Ma femme me faisait des fiches, elle en accrochait partout… » Des bouts de papiers dans la cuisine, près du téléphone, pour capter son attention « le garder avec nous », comme on stimulerait un gamin de trois ans. Il y avait ça, et une immense fragilité aussi qui le faisait vaciller pour des broutilles. Pendant longtemps, Y M a vécu sur le fil, en permanence sur le point de s’effondrer, à se gratter les bras jusqu’au sang. Démoli. Une mutation contrainte, sans boulot... Pourtant, avant, Yves était plutôt un type joyeux.(...)
http://lavdn.lavoixdunord.fr/400155/article/2018-06-19/salarie-chez-france-telecom-il-raconte-le-jour-ou-sa-vie-bascule
================
intéressante description d'une dépression septennale qui semble avoir duré sept ans soit d'une période critique septennale à la suivante (pcs des 56 ans à celle des 63 ans) : çà peut parfois arriver...