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Évadé de l’hôpital, le forcené de Lusignan reste en prison  Le « coup de folie » du retranché avait mobilisé quarante gendarmes et plusieurs négociateurs. Retranché avant d’être interpellé puis hospitalisé avant de s’évader et de se constituer prisonnier… le forcené a donné du fil à retordre à son avocate. Pascal, 55 ans, était tout penaud à la barre du tribunal correctionnel de Poitiers, hier après-midi. Très loin de l’image du déploiement de forces de gendarmerie lors de son interpellation (journal du 20 janvier). Pascal, c’était le forcené dans une habitation du lieu-dit Mauprié, à Lusignan, vendredi 19 janvier. “ J’étais dans un hôpital de fous et je ne suis pas fou ” (...)Hospitalisé en psychiatrie au centre Henri-Laborit à l’issue de son interpellation, le quinquagénaire s’est évadé de sa chambre, samedi 27 janvier, en démontant une fenêtre avec une petite cuillère ! « J’avais prévu de m’échapper. J’étais dans un hôpital de fous et je ne suis pas fou », a-t-il expliqué au tribunal. Il a ensuite passé trois jours dans la nature avant de sonner à la porte de son avocate, Me Isabelle Malard, mardi matin. Elle s’est présentée avec son client à la porte du Centre pénitentiaire Poitiers Vivonne à 9 h 20 ! Après sa première nuit passée en détention provisoire, les juges ont décidé de le maintenir derrière les barreaux, suivant la logique du ministère public. Le tribunal correctionnel étudiera donc son « coup de folie » au mois de mars. (...)
https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/evade-de-l-hopital-le-forcene-de-lusignan-reste-en-prison
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(période critique septennale des 56 ans - rythmes courts à voir)