Drame de Millas : «La conductrice du car a pu croire que la barrière était ouverte »
Me Jéhanne Collard, avocate de trois familles de collégiens décédés, estime que la conductrice du car a pu être trahie par la routine de son trajet quotidien. Car, le 14 décembre, le TER est arrivé au passage à niveau avec 9 minutes de retard.
Une nouvelle hypothèse est avancée pour tenter d’expliquer la tragédie de Millas (Pyrénées-Orientales) qui a coûté la vie à six collégiens et en a gravement blessé six autres, le 14 décembre dernier. Selon Me Jéhanne Collard, avocate des parents de trois des victimes décédées, la conductrice du car scolaire aurait pu s’engager sur le passage à niveau en pensant « dans sa tête » que la barrière était levée alors qu’elle était en réalité baissée. L’avocate formule cette hypothèse en se basant sur un élément nouveau : le retard du train.
« Le TER impliqué dans la collision avait 9 minutes de retard, précise Me Jéhanne Collard, jointe ce samedi matin. Un élément à mes yeux déterminant qui a pu avoir une conséquence sur le comportement de la conductrice du car scolaire. Ce trajet, elle le faisait chaque jour depuis le mois de septembre. Arrivée au passage à niveau de Millas, elle a pu être persuadée que la barrière était, comme d’habitude, levée à ce moment de son trajet. Une sorte de réflexe conditionné ».(...)
A écouter l’avocate, la conductrice aurait été en quelque sorte trahie par la routine de son parcours. « C’est une explication possible et en aucun cas une excuse », insiste Me Collard. Un manque de vigilance présumé qui aurait provoqué la collision dramatique entre le TER et la car transportant les collégiens.
« Aucun dysfonctionnement » selon un audit interne de la SNCF
Ce scénario potentiel s’appuie sur d’autres éléments. « Deux automobilistes qui patientaient de l’autre côté du passage à niveau sont formels sur la position baissée des barrières »,
http://www.leparisien.fr/faits-divers/drame-de-millas-la-conductrice-du-car-a-pu-croire-dans-sa-tete-que-la-barriere-etait-ouverte-30-12-2017-7477068.php
Millas : "Pas de lien" entre les médicaments pris par la conductrice du car et l'accident
Le procureur de Marseille a déclaré mardi 26 décembre qu'il n'y avait, "à ce stade", "pas de lien" entre les médicaments qu'a consommé la conductrice du car et l'accident avec le TER, qui a fait au moins 6 morts. (...) la conductrice du car prenait ces médicaments "depuis des années".
Samedi, l'avocate de trois des six familles endeuillées par l'accident survenu le 14 décembre, Me Jehanne Collard, avait évoqué "au conditionnel", le fait que la conductrice ait pu être "sous l'emprise d'antidépresseurs, d'anxiolytiques".
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/millas-pas-de-lien-entre-les-medicaments-pris-par-la-conductrice-du-car-et-l-accident-7791583718
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j'ai aussi pensé à la version de l'erreur humaine, certains jours critiques y étant bien plus propices que d'autres... (rythmes courts à voir - année P1)
par ailleurs des médicaments n'ont probablement pas le même effet selon que l'on se trouve dans certains jours critiques...
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/p/prevention-des-accidents.html
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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