vendredi 3 novembre 2017

procès

Saint-Gall Un quadragénaire comparaîtra vendredi devant la justice saint-galloise pour avoir étranglé sa femme, en octobre 2016 à Bronschhofen (SG). Il risque 15 ans de prison. Le matin du 26 octobre 2016, un homme de 44 ans a étranglé sa femme de 34 ans pendant son sommeil. Il a ensuite alerté une voisine, qui a à son tour appelé les secours. Ceux-ci n'ont pu que constater la mort de la trentenaire. Son époux, lui, a été embarqué par la police sur-le-champ. Interrogés à l'époque par «20 Minuten», les voisins du couple russe, qui avait une petite fille de 6 ans, avaient expliqué que la famille avait déposé une demande d'asile en Suisse. Tuée de «sang froid» Selon l'acte d'accusation, l'accusé a étranglé son épouse avec une ou deux mains. «L'acte, ininterrompu, a duré au moins trois minutes.» Le Ministère public reproche au quadragénaire d'avoir tué sa femme «de sang froid». Il soupçonne le prévenu d'avoir voulu empêcher que son épouse rentre en Russie avec leur fille. L'accusé se trouve en détention provisoire depuis les faits. Il comparaîtra vendredi devant le Tribunal de district de Wil (SG). La justice devra décider s'il s'agit ici de meurtre ou d'assassinat (lire encadré). Le Ministère public a demandé une peine de 15 ans de prison. Le quadragénaire risque par ailleurs une expulsion du pays.(...)

Différence entre meurtre et assassinat Le Code pénal suisse fait la distinction entre le meurtre, l'assassinat et le meurtre passionnel. Art. 111 Meurtre Celui qui aura intentionnellement tué une personne sera puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au moins si les conditions prévues aux articles suivants ne seront pas réalisées. Art. 112 Assassinat Si le délinquant a tué avec une absence particulière de scrupules, notamment si son mobile, son but ou sa façon d'agir est particulièrement odieux, il sera puni d'une peine privative de liberté à vie ou d'une peine privative de liberté de dix ans au moins. Art. 113 Meurtre passionnel Si le délinquant a tué alors qu'il était en proie à une émotion violente que les circonstances rendaient excusable, ou qu'il était au moment de l'acte dans un état de profond désarroi, il sera puni d'une peine privative de liberté d'un à dix ans
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Juge-pour-avoir-tue-son-epouse-en-plein-sommeil-11957766
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(périodes critiques septennales communes ou successives des 35 et 42 ans - rythmes courts des deux personnes à voir)

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