vendredi 27 octobre 2017

violences

Portugal : un tribunal justifie la violence contre une femme qui a commis l'adultère  Les juges d'appel n'ont pas suivi le parquet qui réclamait une peine plus lourde pour un homme qui avait frappé sa femme infidèle à coups de bâton clouté. Leur décision, qui suscite une vive émotion dans le pays, invoque la Bible. En 2015, une Portugaise engagée dans une relation extra-conjugale décide d'y mettre un terme au bout de deux mois. Mais son amant n'accepte pas sa décision, il la harcèle et menace de tout révéler à son époux. Ce qu'il finit par faire. Le couple divorce alors, mais les deux hommes n'en restent pas là. En juin 2015, ils font équipe, enlèvent la femme, la séquestrent et la battent, son ancien amant la maintenant au sol pendant que son mari la frappe avec un bâton clouté. La victime dépose plainte et les deux agresseurs sont jugés. L'ex-mari est condamné à 15 mois de prison avec sursis et à 1500 euros d'amende. Le parquet, jugeant la peine trop légère décide de faire appel, et réclame une peine ferme de 3 ans et demi. Mais le 11 octobre dernier, les deux juges de la cour d'appel de Porto ont décidé de maintenir la première décision du tribunal. »
 «L'adultère commis par une femme est une conduite que la société condamne et condamne fortement», peut-on lire dans la décision du tribunal de Porto, qui explique «comprendre la violence de l'homme, victime de cette trahison après avoir été vexé et humilié par sa femme». «Dans la Bible, nous pouvons lire que la femme adultère devait être punie par la peine de mort», rappelle le texte qui cite également la lapidation de femmes infidèles dans certaines sociétés et une loi portugaise de 1876 prévoyant des peines légères à l'encontre d'un homme qui tuait sa femme coupable d'adultère.(...)
http://www.lefigaro.fr/international/2017/10/26/01003-20171026ARTFIG00333-portugal-un-tribunal-justifie-la-violence-contre-une-femme-qui-a-commis-l-adultere.php
============
(Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) portugais a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ce verdict du tribunal de Porto)

Aucun commentaire: