mercredi 20 septembre 2017

meurtre

En octobre 2014, il avait reconnu le meurtre de Mélissa Le mardi 7 octobre, Mélissa, 20 ans, avait été retrouvée sans vie par son compagnon, aux côtés de leur petite fille de 10 mois, indemne dans son couffin. Trois jours plus tard, l’ami du couple, également parrain de l’enfant, était placé en garde à vue. Son procès s’ouvre à Douai, ce jeudi, devant la cour d’assises du Nord. « Cet individu présentait des griffures au visage et à la main, indiquait le procureur François Pérain, au terme de la garde à vue de Christophe Bompis, soupçonné du meurtre de Mélissa, jeune maman de 20 ans. Il donnait aux enquêteurs des explications confuses quant à l’origine de ces blessures, évoquant une agression le matin du 7 octobre par un SDF. » C’est ce même 7 octobre, en début de soirée que Mélissa avait été découverte sans vie par son compagnon, aux côtés de son bébé de 10 mois, indemne. Les explications de Christophe Bompis, ami du couple et parrain de leur enfant, n’avaient pas convaincu et l’homme finissait par passer aux aveux. Educateur spécialisé, l’homme de 37 ans, n’avait plus de travail et se serait trouvé, au RSA, dans une situation financière délicate. Alors qu’il rendait visite à Mélissa, rue Désiré-Gernez, il aurait profité d’un moment où elle avait quitté la pièce pour fouiller dans une armoire où de l’argent était stocké. Mélissa l’aurait surpris et une dispute aurait éclaté. Le parrain du bébé aurait reconnu avoir voulu étrangler la victime puis avoir placé un coussin sur son visage. « Avec l’autre main, il a pris un couteau et lui en a donné au moins deux coups à travers le coussin », précisait le procureur. La jeune femme serait décédée d’asphyxie par strangulation et suffocation. Telle est la version que l’enquête avait privilégiée au moment des faits. Le procès d’assises, qui commence ce jeudi 21 et qui durera quatre jours (interrompu par le week-end), se tiendra à Douai, devant la cour d’assises du Nord.
« Je reconnais le meurtre et les vols…, a-t-il finalement avoué. Mais j’espère que, pendant ce procès, on va se rendre compte que, ce jour-là, ce n’était pas ma personne. C’était moi physiquement mais pas moi psychiquement. »
http://www.lavoixdunord.fr/220236/article/2017-09-19/en-octobre-2014-il-avait-reconnu-le-meurtre-de-melissa
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(rythmes courts à voir)(apparemment né ? mars 1977 = épisode critique semestriel)

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