Triple meurtre à Amos: un nouveau procès pour Justin John Bresaw
La Cour d’appel a ordonné la tenue d’un nouveau procès pour Justin John Bresaw accusé du meurtre de Diane Duhaime, René Deschatelets et Jean-Guy Labelle en septembre 2012 à Amos.
D’un commun accord, les juges Nicole Duval Hesler, Louis Rochette et Yves-Marie Morissette en sont venus à la conclusion que le juge de première instance avait erré dans ses directives lors du procès de Bresaw qui a eu lieu à la fin de 2015 à Val-d’Or.
Si, d’entrée de jeu,
l’accusé a admis avoir causé la mort de ses trois victimes, il avait tout de même présenté une défense de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.
Les membres du jury n’avaient toutefois pas cru sa version et Bresaw a été condamné à une peine de prison à perpétuité.
Après avoir étudié la cause portée devant eux, les juges de la Cour d’appel ont statué que le juge de première instance n’avait pas mis en garde le jury quant au témoignage de l’expert de la poursuite, le Dr Sylvain Faucher, «qui dépassait le cadre de son expertise psychiatrique».
«En l’espèce, la théorie de l’expert de la poursuite était que certains symptômes relatés par l’appelant étaient atypiques et, selon lui, cela soutenait un diagnostic de simulation. En d’autres mots, l’expert Faucher doutait de la sincérité de l’appelant lorsqu’il relatait ses symptômes de schizophrénie», est-il écrit dans la décision.
Seuls les membres du jury pouvaient «déterminer de la responsabilité criminelle de l'appelant, la cohérence de son comportement après les faits et les mobiles autres que
la maladie mentale qui auraient pu l'animer le 17 septembre 2012».
Une directive pour bien encadrer le témoignage de l’expert aurait donc dû être faite.
Rappelons que ce serait par vengeance que Bresaw aurait agi après avoir été mis à la porte par le couple Deschatelets-Duhaime.
Il aurait alors mis le feu à leur résidence d'Amos, afin de camoufler le meurtre de ses trois victimes.
Après avoir commis son crime, l’homme avait fui le Québec pour se rendre en Floride.
Ce n’est qu’après avoir passé plus d’un an aux États-Unis que l’homme a finalement été extradé vers le Canada pour subir son procès et répondre de ses actes.
http://www.journaldequebec.com/2017/08/23/justin-john-bresaw
===============
désinhibé, il entrait dans son jour de colère (ce qui n'est pas une raison pour tuer tout le monde)
(entrée dans le jour critique émotionnel et intellectuel (E1-i1) à sept mois de l'anniversaire en période critique septennale des 35 ans)
17 septembre 2012 (19/04/1977)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire