vendredi 7 juillet 2017

terreur

Il terrorise sa famille, puis se mutile En colère, il a transpercé avec un couteau, la porte de la salle de bain ou femme et enfants s’étaient réfugiés.  Ce n’était pas la première fois qu’a cause de l’alcool, Damien*, 48 ans se montrait violent avec sa famille. Ce 7 mars, venant d’échapper à une incarcération, il va chercher son fils à la sortie de l’école. À la vue de son père, Paul*, 9 ans et demi exulte « Tu vois t’es pas en prison ! » Ces mots prononcés en public énervent Damien. En rentrant il demande à son fils de faire croire qu’en fait il passe un concours de gardien de prison. L’enfant refuse de mentir « et là il se prend deux gifles », annonce la présidente du tribunal correctionnel, Marie-Isabelle Clerton. « Non il s’est tapé la tête contre le mur et même mordu la lèvre seul », répond Damien. « On va dire qu’il s’est autoflagellé parce que je lui ai fait peur ». Effrayée par les cris, sa femme se réfugie avec son fils et ses deux filles dans la salle de bain. Excédé, Damien tente de forcer la porte avec un couteau. Il finit par y planter la lame qui passe à travers. Grâce à la voisine, les gendarmes interviennent. En soirée, Damien se taillade le visage. « J’ai eu envie de me suicider, mais je n’en ai pas le courage », souffle-t-il. « Mais vous en avez pour terroriser votre femme et vos enfants », reprend la juge. Cela fait plus de 10 ans que Damien est dans un état d’alcoolisation quotidien « la solution ne serait pas le suicide, mais d’arrêter l’alcool », constate Me Elisabeth Perceval partie civile pour la mère et le fils. « Avec son attitude, il a un peu volé l’enfance de ses enfants ». Me Jacques Legay du barreau de Châlon-en-Champagne souligne que « C’est un homme malade » a qui il faut « des soins drastiques ». Pour la substitut du procureur, Amélie Louis, « il n’y a pas de remise en question. Il a terrorisé sa famille puis s’est mutilé ». Elle requiert 6 mois de prison dont 3 avec sursis et mise à l’épreuve, obligation de suivi, de soins et interdiction d’entrer en contact avec sa famille ou se rendre à son domicile. Décision sur laquelle s’aligne le tribunal ajoutant l’indemnisation des victimes à hauteur de 500 € chacune. *Les prénoms ont été modifiés
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2017/07/06/il-terrorise-sa-famille-puis-se-mutile
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(période critique septennale des 49 ans - rythmes courts à voir - c'est fréquemment le jour critique émotionnel qui est en cause)

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