samedi 24 juin 2017

dépression

Rolf Lyssy, défenseur du libre choix devant la mort Le réalisateur des «Faiseurs de Suisses» se saisit d’un sujet délicat pour sa prochaine comédie: l’aide au suicide. Membre d’Exit, il milite pour une libéralisation de l’accès à l’accompagnement vers la mort pour les personnes âgées (...) Profonde dépression Des pensées suicidaires, le réalisateur en a connu chaque jour à une période de sa vie. En 1998, à 62 ans, sa femme vient de le quitter, un projet de film reste paralysé, il sombre dans une profonde dépression dont il mettra six mois à sortir. «Penser à mes proches, à mon fils, m’a retenu de passer à l’acte», dit-il aujourd’hui. Il en garde la conviction qu’il est possible de guérir d’une dépression avec un traitement psychiatrique et des médicaments. «Mais certaines personnes n’en sortent jamais et se tuent. Si aucun traitement ne fonctionne et qu’elles sont déterminées à mourir, quitte à se jeter sous un train, ces personnes devraient pouvoir bénéficier d’un accompagnement plutôt que d’être livrées à une mort violente.» Pour Rolf Lyssy, la mort idéale est celle qu’a vécue son père. «Il était sur son canapé, il a demandé à sa femme ce qu’il y avait à la télévision le soir. Le temps qu’elle se retourne pour saisir le programme TV, il s’en était allé, frappé par un arrêt cardiaque, sans souffrance.»
https://www.letemps.ch/suisse/2017/06/23/rolf-lyssy-defenseur-libre-choix-devant-mort
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la période citée est celle d'une dépression septennale des 63 ans... il faut donc prendre en compte cet aspect de possibles dépressions "naturelles" car liées à nos cycles psychiques, et qui doivent passer après un moment, parfois long, certes, au sortir de la période critique septennale : donc ne pas être trop vite déterminé à mourir...

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