mardi 2 mai 2017

remords

La culpabilité le ronge toujours Un père dont le fils s’est suicidé à 12 ans veut faire de la prévention dans les écoles Quatre ans après le suicide de son fils de 12 ans seulement, un père de famille «survit» à travers la culpabilité et l’incompréhension qui le rongent toujours, mais sa planche de salut réside peut-être maintenant dans la prévention qu’il souhaite faire. «Tu te dis sans cesse “Pourquoi je n’ai pas vu venir ça ?” En tant que père, pourquoi je n’ai pas vu que mon petit gars avait de la peine?» lance Carl Laplante, incapable de lâcher prise. Quatre ans après le suicide de son fils Jakoby, ces questions résonnent encore «tous les jours» dans sa tête malgré ses tentatives pour s’en libérer.
En novembre 2012, Carl Laplante reçoit un appel du directeur de l’école de son fils à Drummondville parce que ce dernier a été pris avec des amis à jouer avec un briquet et du papier dans une toilette. Dans le bureau du directeur, M. Laplante sermonne Jakoby avant de convenir avec le supérieur qu’une suspension d’un avant-midi est appropriée. Sur le chemin du retour, Jakoby et son père ne s’échangent aucun mot. Le jeune garçon s’installe ensuite dans sa chambre afin de faire un devoir punitif. Pendant ce temps, Carl Laplante sort faire une commission pendant 30 minutes. À son retour, il découvre son fils inerte dans sa chambre. En présence de deux de ses trois autres enfants pour «la pire journée de sa vie», Carl découvre un seul mot: «Pardonnez-moi maman et papa, je vous aime». «Il y avait zéro signe avant-coureur. Au contraire. À l’école, ça allait bien, il n’a pas eu d’intimidation», comprend encore mal Carl. «J’ai essayé de trouver pour comprendre, les policiers aussi, avec l’enquête, mais il n’y a rien, on n’a rien trouvé». Un seul indice Mature pour son âge et plutôt solitaire, Jakoby a laissé un seul indice en se confiant à sa gardienne plusieurs mois avant le décès. «Il se culpabilisait pour tout. Je ne sais pas d’où ça vient, mais il se sentait toujours coupable de tout», raconte son père. Cette découverte a été un dur coup pour Carl, lui qui avait chicané son fils devant le directeur le jour de son suicide. «C’est sûr que dans ma tête j’ai la culpabilité d’avoir été la goutte qui a fait déborder son vase.» Après plusieurs thérapies et quatre ans de deuil, Carl Laplante se dit maintenant prêt à parcourir les écoles pour faire de la prévention auprès des jeunes. «On dirait qu’il faut attendre que ça arrive avant d’en parler. Je veux convaincre les jeunes de dénoncer un ami s’il parle de suicide. Ce n’est pas un secret qu’il faut garder», plaide le père, encore tiraillé entre le désir de parler et la douleur qui le retient toujours.
http://www.journaldequebec.com/2017/05/01/la-culpabilite-le-ronge-toujours
http://www.journalexpress.ca/actualites/2017/6/16/-je-n-ai-jamais-senti-qu-il-n-allait-pas-bien-.html
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Né le 25 sept. 2000 à Drummondville et Décédé le 13 nov. 2012
13 novembre 2012 (25/09/2000)
Ve 9
Sa 10
Di 11 I(9)
Lu 12 E(8)
Ma 13 P(17)
Me 14 P(18)
Je 15 P(19)
Ve 16
Sa 17

(suicide le lendemain du jour critique émotionnel E8, dans un épisode triple critique fort, dont les jours critiques physiques P17/P19 à sept semaines de l'anniversaire).
(il nous faut apprendre - parents, enfants et enseignants - à comprendre et gérer nos rythmes psychiques naturels : les suicides ont tendance à intervenir le jour critique émotionnel ou à côté de ce jour, (le cas ici) en raison des sévères downs que peut produire cet épisode. ici les jours critiques i9 et P17/P18/P19 sont en outre équivalents à un jour critique émotionnel cumulant ainsi les effets...
 i9 et E8 - jours des grosses et petites "bêtises" s'il y a lieu - en raison d'un mécanisme de désinhibition (le même qui peut conduire à l'acte suicidaire) peuvent être à l'origine de l'élément de départ du drame, le jeu avec le papier et les allumettes... la suite du scénario dans un épisode de blues et désespoir a probablement fait "déborder le vase". et il n'y a souvent pas de signes avant-coureur : notre "état différent" ne se produisant "sur le champ et momentanément" qu'au moment de la survenance et du passage de nos jours critiques.

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