Attaque sur les Champs-Élysées : Karim Cheurfi, multi-condamné dès 2001 Avant la fusillade, l'homme de 39 ans était visé par une enquête préliminaire.
Il avait fait preuve d'une rare violence à l'encontre des forces de l'ordre, mais n'était pas fiché «S» et n'avait pas montré de signes de radicalisation en prison.
Bien avant le drame des Champs-Élysées où il a tué un policier jeudi 20 avril, Karim Cheurfi avait déjà eu affaire plusieurs fois à la justice, pour des faits de vols avec violence puis
trois tentatives d'homicide.(...) «C'est
quelqu'un qui a perdu la raison, de psychologiquement vraiment atteint», a confié à l'AFP sous couvert d'anonymat un habitant de son quartier, qui dit le connaître depuis plus de vingt ans.(...)
«Il a un grain», confirme Salim, qui se présente comme un ami d'un de ses cousins, et assure l'avoir vu pour la dernière fois «il y a deux ou trois semaines».
Né le 31 décembre 1977 à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis),
il s'était donc déjà livré, loin de tout contexte terroriste, à une incroyable explosion de violence et de haine anti-policière. La scène se déroule le 6 avril 2001. Ce jour-là, Karim Cheurfi, 23 ans à l'époque et déjà connu des services de police pour des faits de droit commun, circule à bord d'un véhicule volé à Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne). Il a un accident avec une autre voiture dans laquelle se trouvent un élève gardien de la paix et son jeune frère.
Karim Cheurfi prend la fuite et les deux hommes décident de suivre sa voiture. Intrigué par la plaque d'immatriculation qui lui semble fausse, le futur gardien de la paix alerte ses collègues. Karim Cheurfi ayant fait une nouvelle erreur de conduite, son véhicule finit dans le fossé. L'élève gardien de la paix s'avance alors, brassard de police au bras et essuie des coups de feu. Karim Cheurfi touche les deux frères au ventre et prend la fuite. Il sera interpellé peu après et placé en garde à vue.
C'est là, le 8 avril, deux jours seulement après sa première agression, que le suspect récidive. Sous un prétexte, Karim Cheurfi obtient qu'un gardien de la paix entre dans sa cellule de garde à vue. Il s'empare alors de l'arme du policier et tire à plusieurs reprises. Le gardien de la paix est grièvement touché mais parvient à déclencher l'alarme. Karim Cheurfi est maîtrisé.
En l'espace de deux jours, l'homme a tenté de tuer à trois reprises. (...)Les enquêteurs n'ont découverte aucune trace de consultation de sites faisant l'apologie du terrorisme.
Abdel, un de ses voisins à Chelles, a expliqué à l'AFP:
«il avait une haine contre la police, contre la France. Il était marqué par la prison. Mais Daech, c'est n'importe quoi». L'homme n'était pas non plus connu comme ayant une quelconque pratique musulmane communautaire. «Je vais souvent à la mosquée, je ne l'y ai jamais vu», dit Salim. Même constat chez un autre riverain, qui décrit un homme «absolument pas religieux».
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/04/21/01016-20170421ARTFIG00078-des-2001-l-explosion-de-violence-de-karim-c-l-auteur-presume-de-l-attaque-sur-les-champs-elysees.php
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Daech pourrait ici aussi être un prétexte, effectivement... un regard sur la situation lors des différentes tentatives de meurtre semble confirmer l'aspect plutôt psychiatrique des problèmes de l'individu puisqu'il s'agit chaque fois d'une action en jour critique intellectuel (jour critique du cerveau) donc même situation, au même moment de l'année :
20 avril 2017 (31/12/1977)
Di 23 P(7)
6/8 avril 2001 (31/12/1977)
Ma 3
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