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Suicide d’un mineur en prison à Rouen : l’administration pénitentiaire en cause La famille et les proches de Tony D. sont venus réclamer justice devant le tribunal administratif  Dramatique affaire jugée devant le tribunal administratif, mardi : un adolescent s’était pendu au lendemain de son incarcération. Le rapporteur public estime que l’administration pénitentiaire a commis des fautes en ne le surveillant pas correctement. La famille réclame 220 000 €. Décision fin mars. Drame le 10 octobre 2010, dans une cellule de la maison d’arrêt Bonne-Nouvelle de Rouen. Tony D., presque 18 ans, a été incarcéré la veille « par une juge qui venait d’être nommée. Elle a statué sur siège, immédiatement en présentation immédiate. Il allait très mal psychologiquement. L’enquêtrice sociale l’avait remarqué, la juge aussi », raconte, la voix troublée, l’avocate de la famille du jeune, Me Stéphanie Audra-Moisson. Une mention manuscrite portée sur le billet d’écrou détaille que le détenu, qui a déjà commis des tentatives de suicide, des automutilations, est à « surveiller ». Mais rien n’y fait, comme dans une mécanique inexorable. Incarcéré à 19 h 45 le samedi, on donne à l’adolescent des draps de coton et des rasoirs. Le lendemain, à 12 h 40, Tony D. demande à voir un médecin. On lui annonce qu’il passera à 16 h. À 13 h, le jeune homme est découvert pendu dans sa cellule.
http://www.paris-normandie.fr/accueil/suicide-d-un-mineur-en-prison-a-rouen--l-administration-penitentiaire-en-cause-FG8833667
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(presque 18 ans pourrait vouloir dire la proximité de l'anniversaire ? rythmes courts à voir)