mardi 17 janvier 2017

drame

Elle avait tué son mari, dix ans de prison pour la septuagénaire Mireille Ayala, 72 ans, qui avait tué son mari d'un coup de carabine en 2014 dans le Gard, a été condamnée ce mardi à dix ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire. C'est la peine qui a été prononcée ce mardi par la cour d’assises du Gard à Nîmes à l'encontre de Mireille Ayala, 72 ans, pour le meurtre de son mari en 2014. Jugée pour homicide volontaire sur conjoint, la septuagénaire était passible de la réclusion criminelle à perpétuité. Mais la défense a mis en avant son "extrême fragilité" et ses trois tentatives de suicide depuis son incarcération il y a deux ans et deux mois. Elle avait fait plusieurs tentatives de suicide L’avocate générale Frédérique Rouchon Lemetter avait requis 14 ans de prison ferme mais avait reconnu la "pathologie ancienne" et la "souffrance réelle" de Mireille Ayala. Atteinte de dépression et plusieurs fois internée en hôpital psychiatrique, celle-ci est sous antidépresseurs et anxiolytiques depuis le début des années 1980. Mireille Ayala a reconnu avoir tué son mari Bernard Fernandez, 71 ans, à bout portant avec une carabine dans leur maison de Rousson (Gard). Elle a assuré qu’il lui avait auparavant annoncé qu’il allait la quitter après 49 ans de mariage. Peu après le meurtre, elle avait tenté de se suicider, se causant une blessure "gravissime" qui aurait pu être mortelle, selon les experts. Reprenant conscience, elle avait ensuite appelé son fils vers le 7 septembre 2014, en lui disant : "Papa m’a tiré dessus, viens vite !". Un mari dominant et coutumier de violences ? Le procès a tourné autour de l’existence ou non de violences physiques du défunt mari sur son épouse. La défense et de nombreux témoins ont décrit l’accusée comme une femme "fragile et soumise, vivant dans la peur d’un mari dominant", coutumier pour le moins de violences verbales voire physiques. Un procès marqué par la relation mère-fils Le fils du couple, Franck Fernandez, 51 ans, qui s’est porté partie civile, s'est montré écartelé entre le désir de rendre justice à un père "au grand coeur" et celui de ne pas accabler une mère "qui a beaucoup souffert et qu’il ne veut pas abandonner". "Ils auraient dû divorcer depuis longtemps mais ça ne se faisait pas" dans ce milieu d’enfants de réfugiés espagnols ancrés dans les Cévennes, a-t-il expliqué à la barre. Pendant le procès, l’accusée avait semblé absente ou insensible. Avant que la cour ne se retire pour délibérer, elle a cependant lu un message adressé à son fils unique : "Franck, je n’oublierai jamais ce geste qui t’a rendu malheureux... C’est un déchirement pour moi aussi, une cicatrice indélébile. Je te demande mille fois pardon". Mère et fils, qui se voient régulièrement au parloir, s’étaient fait face depuis vendredi, elle dans le box, lui sur le banc des parties civiles, en évitant de croiser le regard de l’autre.
http://www.bienpublic.com/faits-divers/2017/01/17/elle-avait-tue-son-mari-dix-ans-de-prison-pour-la-septuagenaire
/12/1944 (6 septembre 2014)
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un drame des périodes critiques septennales communes des 70 ans... rythmes courts à voir pour situer le jour critique émotionnel des deux personnes...
(des périodes critiques communes ou successives peuvent donner lieu à de l'agressivité et/ou des dépressions communes (ici mariage septennal)... pour peu que le jour critique émotionnel soit commun ou successif cela peut être catastrophique... mais le jour critique émotionnel est toujours jour à risque)
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/p/prevention.html

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