vendredi 16 décembre 2016

dépression

Aviation : un pilote sur huit présente des signes de dépression Plus d'un an après le suicide du pilote Andreas Lubitz, des chercheurs américains suggèrent que de nombreux pilotes actuellement en service seraient dépressifs. Le drame de la Germanwings est encore dans toutes les têtes. Le 24 mars 2015, Andreas Lubitz, pilote de la compagnie allemande Germanwings, se suicide en précipitant un A320 dans les Alpes françaises, fauchant la vie de 149 passagers et membres d’équipage. Les mois d’investigation qui suivent la catastrophe révèlent que le jeune pilote souffrait de dépression sévère et de psychose. Un diagnostic lourd qui fera dire à l’un de ses médecins qu’il espérait ne jamais monter dans un avion piloté par son patient. Mais Andreas Lubitz n’est pas le seul pilote de ligne à souffrir de ces troubles et à prendre le contrôle d’un avion chaque jour. Une étude parue dans Environmental Health montre que des centaines de pilotes du monde entier toujours en service seraient atteints de dépression. Des pilotes du monde entier interrogés Les chercheurs de l’université Harvard T.H. Chan School ont envoyé un questionnaire anonyme à plus de 3 500 pilotes dans 50 pays différents. Quelque 1 840 d’entre eux ont accepté d’y répondre. C’est la première fois qu’une telle étude est menée. Habituellement, les chercheurs se basent sur les comptes-rendus d’accidents ou les dossiers médicaux. Mais ces informations sont compliquées à obtenir et ne sont pas toujours le reflet de la réalité. Les pilotes sont en effet fortement incités à dissimuler leurs troubles dépressifs, expliquent les auteurs. Or, « nous avons découvert que de nombreux pilotes sont touchés par des épisodes dépressifs, et il se peut qu’ils ne cherchent pas être soignés par crainte des impacts négatifs que cela pourrait avoir sur leur carrière, souligne Joseph Allen, l’un des auteurs. Il existe un voile de secret qui entoure les troubles de la santé mentale dans le cockpit. En utilisant une étude anonyme, nous avons pu dépasser les peurs des pilotes liées à la stigmatisation et la discrimination au travail ». Parmi les répondants, près de la moitié étaient des Américains. Suivis par les Canadiens, les Australiens et les Européens. Sur les 1 840 pilotes, 12,6 % ont rapporté des symptômes de la dépression (tristesse, perte de plaisir…) et 4,1 % ont confié avoir des pensées suicidaires au cours des deux dernières semaines. Chez les 1 430 pilotes qui ont pris les commandes d’un avion au cours de la semaine précédente, la prévalence de la dépression atteignait même 13,5 %. Ces proportions sont bien plus élevées que celles observées en population générale. En France, en 2010, le Baromètre santé de l’Inpes a montré que 7,5 % des Français âgés de 15 à 85 ans étaient dépressifs, et 3,9 % de cette tranche d’âge ont avoué avoir « pensé à se suicider » dans les 12 derniers mois. Améliorer le suivi des pilotes L’étude américaine montre également que les pilotes masculins sont plus susceptibles de ressentir « presque tous les jours » une perte d’intérêt, un sentiment d’échec, des difficultés à se concentrer et qu’il vaudrait mieux qu’ils soient morts. A l’inverse, les femmes ont été plus souvent touchées par l’un de ces symptômes au moins une fois par jour au cours du mois précédent. Elles étaient également plus susceptibles d’être diagnostiquées dépressives. En outre, les maladies dépressives étaient plus souvent repérées chez des pilotes consommant des fortes doses de somnifères ainsi que ceux ayant été victimes de harcèlement moral ou sexuel. Pour les chercheurs, ces données soulignent l'importance de l'évaluation précise de la santé mentale des pilotes, « une profession responsable de la vie de milliers de personnes chaque jour », et l’amélioration des mesures de prévention.
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/18901-Aviation-un-pilote-sur-huit-presente-des-signes-
de-depression
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les chiffres pourraient bien correspondre à nos épisodes naturels de dépressions, épisodes liés aux pulsations des rythmes et cycles humains... ces épisodes nous arrivent à tous, continuellement, ce sont des "pulsations de la vie" sauf qu'ils sont d'intensité différente et qu'on peut les ressentir pas du tout.. ou gravement... selon tout un ensemble de critères nous concernant et concernant l'environnement dans lequel nous baignons et qui nous influence. 
le courant de la vie, l'intensité du vivant n'est pas monotone et régulière (car je pense qu'elle ne fonctionnerait pas ou moins bien) mais la vie est oscillante ou plutôt elle pulse mais avec une régularité horlogère... et la dépression est donc un mécanisme tout naturel lié au fonctionnement du vivant... et il est donc normal qu'elle soit présente chez un certain nombre de pilotes interrogés...

j'ai tenté de lister ces épisodes qui sont en gigogne car pulsations s'espaçant progressivement : 
(en grand les plus importants)

- hebdomadaire : c'est notre jour critique émotionnel (pulsation chaque septième jour à partir de la naissance - tous les rythmes et cycles démarrant avec la vie à la naissance et fonctionnant ensuite avec une précision quasi horlogère)(toujours le jour de la semaine où nous sommes nés - effets pouvant être ressentis les jours voisins aussi)
- tous les 23 jours : l'épisode P18/P19 d'un rythme de l'énergie physique de 23 jours. (c'est le seul épisode de ce rythme qui a un effet équivalent à un jour critique émotionnel, donc agissant sur le moral)
- mensuellement : le jour critique émotionnel (pulsations tous les sept jours) est plus fort toutes les quatre semaines, c'est à dire tous les 28 jours.
- semestriellement : là c'est les environs de notre anniversaire... et à six mois aussi de ce moment-là.
- tous les sept ans : nos périodes critiques septennales (ce sont nos âges de la table de sept) (c'est celle qui a perdu Lubitz et ses passagers voir ci-dessous)
- à 23/24 ans : redémarrage d'un nouveau cycle physique de 23 ans
- à 33 ans : redémarrage d'un nouveau cycles intellectuel de 33 ans.
- à 46/47 ans : redémarrage d'un nouveau (le second) cycle de 23 ans
(en cas de préoccupation voire de problème, il peut être utile de regarder si l'on ne se trouve pas dans l'un des épisodes ci-dessus)

alors statistiquement certains pilotes interrogés se trouvent forcément, au moment de la question, dans l'une des situations "dépression" ci-dessus, mais encore peuvent-ils ressentir cette situation un peu, beaucoup... ou pas du tout...

Andreas Lubitz - co-pilote - se trouvait, au moment de son suicide, dans sa période critique septennale des 28 ans et en jour critique intellectuel i26 qui est un jour critique du cerveau :

24 mars 2015 (18/12/1987)
Ve 20 E(15)
Sa 21
Di 22
Lu 23
Ma 24 I(26)
Me 25 P(1)
Je 26
Ve 27 E(22)

(le pilote se trouvait quant à lui dans sa période critique septennale des 35 ans ... mais n'en a par exemple rien ressenti... alors que Lubitz se débatait depuis un moment avec une sérieuse dépression septennale)


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