mercredi 23 novembre 2016

tentative de viol et meurtre

Tentative de viol et de meurtre : il reste en prison La 3e demande de remise en liberté de l’agriculteur, poursuivi pour une tentative de viol et de meurtre sur une joggeuse, en août 2014, a été refusé. Pascal Bureau ne reverra pas ses 300 brebis. Ni ses 40 bovins. L'agriculteur de Marigny-Brizay, placé en détention provisoire depuis le 27 août 2014 pour tentative de viol et de meurtre, à l'encontre d'une joggeuse âgée de 26 ans, le 25 août 2014, s'est vu refuser sa 3e demande de remise en liberté par la Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Poitiers, hier matin. L'audiencement de l'affaire programmé les 9 et 10 janvier, pour la prochaine session de cour d'assises, n'est sans doute pas étrangère à la décision des magistrats. Ils n'ont pas voulu prendre de risque en attendant le jugement sur le fond. L'avocat général a redit ce qu'il avait déjà explicité lors des précédentes présentations du prévenu : « Il reconnaît l'agression sexuelle mais pas la tentative de meurtre. Ces faits ont gravement troublé l'ordre public. On ne connaît pas ses motivations profondes. Il y a une victime fortement traumatisée qui ne comprendrait pas une remise en liberté. » Son avocate a eu beau rappeler l'absence d'antécédent judiciaire de son client, la possibilité qu'il s'installe dans une exploitation agricole à Bussière-Poitevine et la volonté affichée de suivre une psychothérapie, les magistrats ont joué la prudence. Il appartiendra à la Cour d'assises d'expliquer pourquoi et comment Pascal Bureau, ce 25 août 2014, s'est jeté sur la joggeuse originaire de la région parisienne. Après lui avoir déchiré le débardeur, il avait tenté de la violer. Puis de l'étrangler. Il avait ensuite subitement relâché son étreinte en déclarant « Je ne veux plus, je ne veux plus… »
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2016/11/23/Tentative-de-viol-et-de-meurtre-il-reste-en-prison-2912246
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(période critique septennale des 49 ans ? rythmes courts à voir le jour de l'agression)

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