samedi 12 novembre 2016

mourir

Un suicide doublé d’un meurtre Dans nos sociétés, les attaques terroristes reposent la question de la mort volontaire en Occident. Et du lien avec l’individualisme. Un suicide doublé d’un meurtre Et si le but des terroristes était non pas de tuer mais de mourir ? Si le jihad était pour eux non pas un projet politique mais un prétexte pour se suicider ? Voilà les questions fascinantes que pose Olivier Roy dans son dernier essai, le Djihad et la Mort (Seuil). Ce faisant, le terrorisme aurait la même matrice comportementale que les autres formes de meurtres-suicides, notamment des meurtres de masse, se détachant d’une religion ou une idéologie politique particulières. Il s’agirait donc d’un fait de société qui marquerait un jalon dans la longue et complexe histoire de la mort volontaire en Occident. Mais la particularité de ces nouveaux suicides est qu’ils sont niés, occultés, transformés en actes d’une tout autre nature par leurs auteurs. Dans le cas du terrorisme jihadiste, cette négation est double. Le suicide se présente comme un geste qui répond à une nécessité politique et non personnelle. Loin de confronter le sujet à la mort, il lui ouvrirait les portes de la vraie vie, celle du paradis éternel.(...)
http://www.liberation.fr/debats/2016/11/11/un-suicide-double-d-un-meurtre_1527815
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et cela pourrait correspondre au fait que les terroristes sont effectivement souvent des "septennaux" donc en période critique voire en jour critique... ils font en quelque sorte "d'une pierre deux coups" : non seulement le suicidaire satisfait son désir de suicide... mais on lui assure l'entrée au paradis...

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