Saint-Avé.
Une assistante maternelle était jugée, ce jeudi, à Vannes. On l’accuse d’avoir commis des faits de violence sur un bébé de 15 mois.
Le 12 mai 2015 à Saint-Avé. L’assistante maternelle, qui a la garde du petit Quentin, 15 mois, s’occupe d’un enfant de 3 ans, lorsque le bébé se met à régurgiter dans son parc. « Je l’ai pris, je l’ai amené dans la chambre pour le changer. Il « chouinait » mais comme tous les bébés qui n’aiment pas être changés. Lorsque j’ai voulu le remettre dans son parc, il était mou et faisait un malaise. J’ai tout de suite alerté le Samu. Lorsqu’il a été pris en charge, il vomissait beaucoup », raconte cette nourrice de Saint-Avé, âgée de 50 ans.
Quentin est hospitalisé à Vannes. Mais le lendemain, il est pris de crises compulsives. Les médecins le transfèrent au CHU de Rennes. Là, une enquête est ouverte après le signalement du pédiatre qui constate « un hématome et une hémorragie rétinienne qui évoque un traumatisme de type bébé secoué ».
Deux expertises seront demandées mais la deuxième évoquera simplement « la probabilité du bébé secoué ».
Les doutes des experts
L’assistante maternelle, qui exerce depuis six ans, est alors rapidement mise en cause. Hier, elle était jugée pour violence sur un enfant de moins de 15 ans. « Je suis une bonne nourrice », lance-t-elle avant de tomber en sanglots.Devant les juges, la mère de l’enfant raconte que « contrairement à ce que dit la nourrice, Quentin n’est pas un enfant facile. Il a du caractère, il peut faire des grosses colères et se jeter à terre ».De son côté, Eric Pouder, substitut du procureur, le discours de l’assistante maternelle est « en totale discordance avec les expertises médicales. Soit la nourrice est dans le déni, soit c’est un calcul pervers. Je penche pour la deuxième hypothèse. Elle minimise et cache le caractère difficile de l’enfant et n’admet pas qu’elle a commis l’irréparable car l’acte a été d’une violence extrême ».
Il requiert un an de prison avec sursis et interdiction de travailler avec des enfants pendant 10 ans. Me Couëspel du Mesnil, l’avocat de la prévenue, n’admet pas que l’on puisse faire porter la responsabilité de cette affaire à sa cliente. « Le doute d’une expertise, qui explique que les hématomes « évoquent » le syndrome du bébé secoué, doit bénéficier non pas à la partie civile mais à ma cliente. Je demande la relaxe. »
La décision a été mise en délibéré et sera rendue le 24 novembre prochain.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/saint-ave-une-nourrice-jugee-pour-avoir-secoue-un-bebe-4588629
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(2015 est apparemment la période critique septennale des 49 ans - on peut aussi regarder les rythmes courts bébé et nourrice le 12 mai 2015 - jours critiques ?)
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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