Meurtre à Pontarlier : des aveux mais pas de procès, la famille Bideaud accablée
Au terme de trois ans d’instruction, le meurtrier présumé de Julien Bideaud a été déclaré pénalement irresponsable. L’homme, instable psychologiquement, a avoué l’avoir poignardé. La famille de la victime enrage.
C’est donc terminé… Cette sombre affaire criminelle s’éteint sans réponse pénale aboutie. Une conclusion abrupte, qui plonge la famille de la victime, Julien Bideaud, dans un profond désarroi.
S’appuyant notamment sur deux expertises psychiatriques, la chambre d’appel de l’instruction du tribunal de Besançon a finalement déclaré Nuri Akturk irresponsable pénalement, mercredi dernier, tout en reconnaissant « des charges suffisantes » à son encontre. Cet homme de 30 ans avait été mis en examen suite à la découverte à Pontarlier, au petit matin du 17 octobre 2013, du corps ensanglanté de Julien Bideaud.
Pas de mobile, pas d’arme, des propos incohérents du suspect, qui niait tout en bloc : l’enquête menée par l’antenne de la police judiciaire de Besançon s’annonçait délicate. Elle le fut.
Difficile d’y voir clair, à travers le charabia paranoïaque servi par ce Nuri Akturk, un individu craint à Pontarlier, déjà condamné à six reprises pour des faits de violence et de stupéfiants. Il passera d’ailleurs ses trois ans de détention provisoire entre la maison d’arrêt et les unités de soins psychiatriques de Novillars, Lyon ou Dijon.
Il y a un an, le suspect a finalement avoué, par courrier puis devant la juge, avoir commis l’irréparable. À sa manière, toujours confuse. Changeant de version. Évoquant « des voix dans sa tête ». Pour finalement justifier son acte sauvage par un viol dont il aurait été l’objet, en 2008, et à la suite duquel il voulait se venger.
Un affront supplémentaire pour les proches de Julien Bideaud, qui enragent et n’acceptent pas la récente décision de la chambre de l’instruction. Même si, désormais, ils n’ont d’autre choix que de s’y plier, tout recours étant impossible.
La famille et son avocat persuadés d’avoir affaire à un simulateur
Une position partagée par leur avocat, Me Schwerdorffer : « Ma conviction, c’est qu’on est dans la simulation la plus totale. Je pense que les experts ont été trompés. » Le conseil va même plus loin dans sa réflexion : « Telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui dans le système judiciaire, la psychiatrie est une science molle à laquelle on donne trop de pouvoir, qui émet des conclusions péremptoires. Les experts n’ont pas les outils pour déceler un simulateur. En France, contrairement à l’Angleterre, il n’y a même pas de mise en observation clinique du sujet sur la durée. »
À l’inverse, Me Vernier, qui défendait les intérêts du mis en cause, est convaincu du bien-fondé de l’irresponsabilité pénale : « Pour moi, ça ne fait aucun doute au regard de la pathologie de M. Akturk. Les experts ont tous conclu à une abolition du discernement totale, ce qui est relativement rare. La famille est en quête de sens à propos d’un acte qui n’en a pas. C’est terrible pour eux, et je peux comprendre leur douleur. »
Une douleur qui restera pour toujours à vif. Dès le lendemain de l’arrêt du parquet, le meurtrier de Julien Bideaud a été transféré en milieu hospitalier. Il y restera tant que sa dangerosité psychiatrique sera avérée. Seuls les médecins, désormais, ont le pouvoir de décider d’une éventuelle sortie.
Deux autres mesures, secondaires, ont été prononcées à l’encontre de Nuri Akturk : l’interdiction de détenir ou porter une arme, et l’interdiction de paraître dans le département du Doubs pour une durée de vingt ans.
Le rappel des faits
Le drame s’est noué le 17 octobre 2013, sur le parking d’une école, autour de la voiture appartenant à Julien Bideaud. Lui gisait à 25 mètres de là, poignardé à 17 reprises. Le coup fatal a été porté au niveau de l’aorte.
Fait troublant, et non élucidé avec clarté, une passante qui promenait son chien affirme avoir aperçu une femme assise – assoupie ou faisait mine de l’être – sur le siège passager. Et ce, une demi-heure avant la découverte effective du corps par une mineure.
Autre point délicat : dans le cadre d’une autre affaire de justice, le suspect était interdit de séjour à Pontarlier. Dans les trois semaines précédant le meurtre, il a été pourtant contrôlé quatre fois par la police.
http://www.estrepublicain.fr/edition-haut-doubs/2016/10/24/affaire-bideaud-a-pontarlier-le-meurtrier-juge-irresponsable-colere-de-la-famille-de-la-victime
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(période critique septennale des 28 ans - rythmes courts à voir le jour du drame)
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