Fausses alertes dans des lycées de Gironde : un jeune interpellé
Un jeune homme, soupçonné d'avoir lancé de fausses alertes dans des lycées en Gironde,
a été arrêté mardi et déféré ce jeudi. L'affaire avait suscité un important déploiement de sécurité.
Une semaine après les fausses alertes dans des lycées de Gironde,
un jeune homme de 18 ans a été arrêté mardi. Originaire du bassin d'Arcachon, il était en cours de défèrement jeudi, tandis qu'une information judiciaire était ouverte pour "divulgation d'information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse". Un délit passible de 2 ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.
Le parquet devait simplement requérir un contrôle judiciaire, s'agissant d'
un jeune encore mineur au moment des faits - il a été interpellé le jour de ses 18 ans -, et de faits passibles de moins de trois ans de prison, a précisé la procureure de Bordeaux, Marie-Madeleine Alliot.
Le 5 septembre, il avait passé des appels à un lycée catholique de Bordeaux, puis au commissariat et à la gendarmerie de Gujan-Mestras, pour les avertir d'une menace d'attentat ou d'opération terroriste dans des établissements.
Évacuation des lycées
Ces appels, qui n'étaient pas passés par téléphone mais utilisaient "des moyens sophistiqués", évoquaient dans un cas une alerte à la bombe, dans l'autre l'intrusion dans le lycée de "trois jeunes de type arabe avec des sacs de sport", dans l'autre celle de "trois jeunes de type maghrébin, barbus, porteur pour l'un d'une djellaba, avec des sacs de sport". Un appel similaire le lendemain concernant un lycée de Dax (Landes) pourrait également lui être imputé.
Très précis et circonstanciés, ces appels avaient été pris au sérieux et provoqué un déploiement important de policiers et l’évacuation de plusieurs lycées. L’affaire avait également suscité une forte émotion au sein de la population locale. Un homme ayant entendu l'alerte sur les médias et "l'ayant prise au sérieux, était sorti de chez lui avec une arme pour en découdre", a ainsi expliqué la procureure.
Pas de mobile
La police judiciaire a pu identifier formellement l'auteur, via son "laboratoire d'investigation opérationnelle du numérique", unité récente dotée d'outils spécifiques de lutte contre la cybercriminalité. L'auteur des fausses alertes "a utilisé des moyens sophistiqués, mais nous avons les moyens de remonter cela", a indiqué le commissaire Patrick Léonard. Les mobiles du jeune homme, qui a reconnu les faits, mais qui n'était pas à ce jour connu de la justice, n'étaient pas encore établis jeudi.
http://www.lci.fr/faits-divers/gironde-2003215.html
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si justes, les détails de l'article permettent de connaître la situation du jeune homme le 5 septembre dernier... et elle est intéressante : (jour critique intellectuel i1 dans un épisode triple critique - lendemain du jour critique émotionnel E15 et critique physique P12 - à proximité de l'anniversaire)
5 septembre 2016 (13/09/1998)
Je 1
Ve 9
(le jour critique intellectuel i1 est un jour critique fort du cerveau : parfois il n'est pas besoin de mobile mais juste d'un ou souvent comme ici, plusieurs "moteurs")
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