drame

Copenhague: après s'être renseignée sur Internet, une fille de 16 ans décapite son frère handicapé parce qu'«il n'est pas un être humain normal» Une jeune fille de 16 ans se voit dans l’obligation de suivre un traitement psychiatrique après avoir poignardé son frère handicapé âgé de 20 ans. Lors d’un interrogatoire, elle a dit à la police qu’« il n’est pas un être humain normal ». Durant le mois d’avril 2016, un drame familial a eu lieu pendant l’absence des parents d’une fille danoise de 16 ans et de son frère handicapé de 20 ans. Munie d’un couteau, la jeune fille est entrée dans la chambre de son frère et l’a poignardé à plusieurs reprises au niveau de la nuque. L’homme de 20 ans n’a évidemment pas survécu. Quelques minutes plus tard, la fille s’est justifiée à la police : « C’était un malade mental. Il était comme un enfant de 3 ans dans le corps de quelqu’un de 18. Je l’ai toujours détesté de foutre ma vie en l’air. Pendant mon enfance, je n’ai jamais pu inviter personne à la maison parce qu’il était toujours là. » Bien préparée D’après le Nieuwsblad, la jeune fille était consciente de ses actes au moment des faits. Tout avait d’ailleurs bien été préparé. Sur un document retrouvé dans la chambre de la sœur de la victime, celle-ci avait écrit à elle-même des instructions précises. De plus, elle avait fait des recherches sur Internet afin de savoir comment tuer quelqu’un, comment décapiter quelqu’un et comment survivre en prison. Enfin, sur un chat, elle a écrit à un ami à qui elle parlait du meurtre : « J’en ai toujours rêvé ». Santé mentale La question centrale qui s’est posée au moment de déterminer sa condamnation est : est-ce que la fille était responsable d’elle-même ? Les psychologues ont jugé qu’elle avait une santé mentale normale. La peine qui devait lui être donnée était donc, selon eux, celle d’un meurtrier conscient de son geste. D’autres experts l’ont également examinée et ont quant à eux déclaré qu’elle n’était pas saine d’esprit et que la sanction qu’on lui affligerait devrait en tenir compte. Finalement, elle a été condamnée à suivre un traitement psychiatrique. Sourcee : Sud Info le 3 août 2016
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