agression

L'homme qui a poignardé Sofie Goos avait demandé à être interné la semaine dernière: les médecins, le jugeant sans danger, l'avaient renvoyé chez lui L’agresseur de la triathlète Sofie Goos a un passé psychiatrique, a-t-on appris ce mercredi. L’homme avait d’ailleurs demandé son internement la semaine dernière avant d’être renvoyé chez lui, les médecins estimant « qu’il n’était pas un danger pour la société ». L’homme de 26 ans, qui a agressé au couteau, dimanche, la triathlète Sofie Goos alors qu’elle s’entraînait à la course à pied à Anvers, a un passé psychiatrique et avait demandé la semaine dernière à être à nouveau interné dans un centre à Zoersel (province d’Anvers), rapportent mercredi les journaux Het Laatste Nieuws et De Morgen. L’information a été confirmée par l’avocat de l’individu. Le centre n’aurait pas eu la place pour l’accueillir et vu qu’il n’y avait aucune injonction pour son internement, il a été renvoyé chez lui. «Mon client s’est entendu dire qu’il n’y avait pas de place pour lui et qu’il ne représentait pas un danger pour la société», a déclaré Tim Smet. «Il y a eu une petite bagarre entre mon client et le personnel soignant qui a nécessité l’intervention de la police. Après interrogatoire, on l’a finalement laissé partir. Quelqu’un qui, de lui-même, appelle à l’aide ne reçoit donc pas d’aide parce que le système ne le permet pas». Le soir avant les faits, un autre problème était également survenu. La famille du suspect aurait appelé la police pour qu’elle intervienne, mais quand cette dernière est arrivée, l’homme avait déjà disparu. La victime Sofie Goos reste toujours aux soins intensifs à la clinique du Stuivenberg d’Anvers. Elle a été frappée dans le dos et a été touchée au rein. Source :Belga le 18 mai 2016
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