jeudi 25 février 2016

mystère

Libération de la mamy de 72 ans soupçonnée de meurtre
L’Uccloise continue de nier le "suicide par pendaison" de son compagnon il y a quatre ans. La chambre des mises en accusation de Bruxelles a remis en liberté l’Uccloise de 72 ans soupçonnée d’avoir tué Jean, son compagnon âgé de 77 ans, il y a quatre ans et fait passer le meurtre pour un suicide par pendaison. Germaine Q., qui était détenue depuis fin janvier, reste inculpée d’homicide volontaire. Elle est libérée sous conditions, a pu nous confirmer son avocate, la pénaliste Carine Couquelet. Sa cliente a toujours nié pendant sa détention avoir tué l’homme avec qui elle vivait en 2012 et qu’elle avait retrouvé à l’étage, dit-elle, pendu aux barreaux de la rampe d’escaliers. Les faits présumés se passent à Uccle dans le quartier du parc Duden. Germaine, née en 1943, habite cette maison de maître depuis de longues années. Son deuxième mari, chef d’entreprise, est décédé en 1999. Elle avait divorcé du premier. Fin des années 2000, elle noue une relation avec cet homme dont le décès début 2012 inquiète le parquet de Bruxelles. Bien que tout fasse penser à un suicide par pendaison, d’autant que la victime était alcoolique et dépressive, le médecin refusa le permis d’inhumer.
L’affaire est à l’instruction chez la juge Anne Gruwez. Selon le médecin légiste, des traces suspectes avec hémorragies internes indiquent l’intervention d’un tiers. Or, Germaine affirme qu’au moment du décès, elle se trouvait seule avec Jean à la maison. Elle se trouvait au rez-de-chaussée, dit-elle, quand il est monté. "Et quand je suis montée à mon tour, je l’ai trouvé, pendu, à hauteur du palier du premier". Le fait de déclarer s’être trouvée seule la rend suspecte numéro 1. Et c’est ce qui a justifié son arrestation le mois passé. Un décès par asphyxie avec usage d’un coussin ne peut-être exclu. C’est tout le problème : la victime pesait plus de 100 kilos. Or, la suspecte en pèse à peine 45 et mesure moins d’1m55. Pouvait-elle tuer et déplacer le corps pour simuler le suicide ? Le rapport d’autopsie conclut pourtant que les marques constatées à hauteur du cou ne correspondent pas à celles d’une pendaison. Début février, la chambre du conseil avait confirmé le mandat d’arrêt. Me Carine Couquelet a interjeté appel : ses arguments ont convaincu la justice de libérer l’Uccloise. Celle-ci est cependant assignée à résidence. L’affaire est mystérieuse. Qui d’autre ? L’après-midi, le couple avait reçu de la visite.
http://www.dhnet.be/actu/faits/liberation-de-la-mamy-de-72-ans-soupconnee-de-meurtre-56ccb1a53570ebb7a8ac30a5
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(situation des personnes, toutes deux en période critique septennale ?)

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