Anxiété, dépression… Mindfulness ou quand la méditation rend malade
Un nouvel ouvrage remet en cause le discours unanime entourant la pratique de la méditation.
(...) La méditation aurait parfois des effets néfastes, particulièrement la méditation «en pleine conscience», aussi connue sous le nom de «Mindfulness». C’est ce que rapporte The Guardian, à l’occasion de la sortie du livre The Buddha Pill, écrit par le docteur Miguel Farias et Catherine Wikholm.
Pour les bouddhistes, la méditation en pleine conscience est «la troisième forme de sagesse». Il s’agit de se focaliser sur le moment présent et d’examiner les sensations. Cette technique s’est développée aux États-Unis à la fin des années 1970, avec le programme lancé par le professeur de médecine Jon Kabat-Zinn à l’université du Massachussetts. Des célébrités comme Gwyneth Paltrow ou Russell Brand ont même vanté les effets positifs de la méditation. En janvier 2014, le magazine Time allait même jusqu’à consacrer sa une à «la Mindful Revolution».
Un enthousiasme unanime que le docteur Farias a commencé à questionner. Son intérêt pour les effets négatifs du Mindfulness grandit lorsqu’une patiente lui raconte son expérience. Louise a 50 ans. Depuis vingt ans, elle pratique régulièrement le yoga. Sa vie bascule lorsqu’elle part en retraite de méditation pour un week-end. Bien qu’elle se sente «détachée d’elle-même», elle continue les exercices, convaincue qu’il s’agit d’un bon signe, explique Farias à CBC Radio. Le lendemain, elle sent une fatigue générale «et refuse de sortir de son lit». Pendant les quinze années qui suivent, Louise est sous antidépresseurs.
Il pourrait s’agir d’un cas isolé. Mais le docteur Farias estime qu’il est impossible de connaître l’étendue du problème car «les chercheurs n’ont pas pu les mesurer et ont même pu décourager les gens à témoigner». Il cite l’étude de Dean Shapiro, professeur à l’université de Californie. Sur un groupe de personnes ayant une pratique de la méditation hétérogène, 63% ont souffert d’au moins un effet négatif, et 7% ont été sujets à dépression, anxiété et panique. Toutefois, cette recherche a ses limites: elle date de 1992 et l’échantillon est peu représentatif.
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http://www.slate.fr/story/113191/quand-meditation-rend-malade
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j'ai tendance à préférer la méditation active à la méditation inactive... :-)
mais sinon on aurait pu voir de plus près les données concernant la personne et l'exemple cité, qui ressemble fort à une dépression des périodes critiques septennales (35 ans à 49 ans ?) : mais - ce qui peut arriver - une dépression qui a persisté deux septennats - contrairement à une dépression qui cesse avec la fin d'une période critique.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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