vendredi 29 janvier 2016

dément

Vaucluse : le crime islamophobe serait bien l'acte d'un dément Le 14 janvier 2015 au Beaucet, Mohamed El Makouli avait été poignardé par son voisin. Son épouse conteste l'expertise des psychiatres Le voisin du couple avait porté 17 coups de couteau à Mohamed El Makouli blessant grièvement son épouse. Nadia El Makouli, soutenue hier par la famille et les amis du couple, refuse les conclusions des experts psychiatriques. Elle veut que le meurtrier de son mari soit jugé et condamné. Une quarantaine de personnes s'est rassemblée, hier, devant le palais de justice d'Avignon à l'appel de l'association "Respect égalité dignité" pour soutenir Nadia El Makouli, qui était reçue par un juge d'instruction. Et dans le même temps pour dénoncer "le crime barbare et islamophobe" dont a été victime Mohamed l'époux de Nadia. Le 14 janvier 2015 au soir, Mohamed El Makouli, 47 ans, et son épouse Nadia ont été victimes d'une terrible agression à leur domicile au mas de Fontabelle, situé au Beaucet. Leur voisin, prénommé Thomas, âgé de 28 ans, armé d'un couteau, a fait irruption dans leur domicile en criant : "Je suis ton Dieu, il n'y a pas d'islam". Il s'est rué sur Mohamed en lui assénant 17 coups de couteau. 17 coups comme le nombre de morts lors des attentats de janvier 2015. Nadia, après s'être interposée et avoir été blessée aux mains a fui avec son bébé, à la demande de son mari agonisant. Placé en garde à vue Thomas, assisté de Me Laurent Penard, a été interné à l'hôpital psychiatrique de Montfavet où une schizophrénie a été diagnostiquée. La première expertise effectuée par un collège de deux psychiatres, qui a conclu à une abolition du discernement au moment des faits, vient d'être confirmée à la fin décembre par une deuxième expertise.
 Abolition du discernement Les deux nouveaux experts psychiatres ont conclu, eux aussi, à à l'abolition du discernement due à une forte prise de cannabis et d'alcool chez cet homme schizophrène. Hier, Me el Bouroumi, conseil de Nadia, a demandé à la juge d'instruction de ne pas statuer au non-lieu en considérant qu'il ne s'agit pas d'une abolition mais d'une altération en raison de la prise de toxiques. La supplique a été entendue par la magistrate qui a confié qu'elle allait saisir la Chambre de l'Instruction de la Cour d'appel de Nîmes qui devra statuer sur le renvoi ou non de Thomas devant la Cour d'assises. Nous avons appris, hier, que Me Nadia El Bouroumi vient de saisir post-mortem le Conseil des prud'hommes, au motif que Mohamed El Makouli n'avait pas été déclaré pour le travail de gardiennage qu'il effectuait pour le compte des parents de Thomas. Source : La Provence le 28 janvier 2016
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