vendredi 25 décembre 2015

infanticide

Au deuxième jour du procès devant les assises des Hauts-de-Seine de Virginie H., ce mercredi 9 décembre, la cour s'est penchée sur la journée du 15 août 2013, le jour où elle a étranglé sa fille de 5 ans avant d'essayer de se suicider en avalant des médicaments, à Suresnes. Deux jours plutôt, elle avait quitté avec son enfant le lieu où la famille était en vacances, suite à une dispute avec son mari. Cette femme de 48 ans, cadre dirigeante dans la haute couture, à la voix douce et calme, est revenue sur ce qui l'avait animé. « Que ressentiez-vous ? », interroge la présidente. « J'étais en détresse totale et je me sentais obligée », répond l'accusée. Persuadée que sa fille souffre de maux de ventre, elle paraît très angoissée dans le train qui la ramène à Paris. Mais c'est le matin du 15 qu'elle prend la décision de se tuer avec sa fille. « Vous avez hésité au moment de commettre votre geste ? », reprend la présidente. « Bien sûr. » « Donc vous aviez le choix ? » « Non, j'ai hésité une fraction de seconde, j'étais guidée, j'étais acculée. Je ne me reconnais pas dans cette femme qui a agi ce jour-là. » Viriginie H. raconte avoir été habité par une force étrangère. « J'ai été assaillie toute la nuit, j'avais des hallucinations auditives. J'ai lutté, j'étais sur une autre planète », avance-t-elle. Elle retrouve une paix intérieure en décidant de tuer sa fille et elle avec. (...) « J'ai accompli un geste que jamais de ma vie j'aurais pensé accomplir », ajoute-t-elle, la gorge nouée. Si Virginie H. ne donne pas d'explications rationnelles, ses amis, collègues et mari n'en ont pas davantage. (...)
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VERDICT
Suresnes: 10 ans de prison pour la mère infanticide

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il serait intéressant de regarder les rythmes courts afin de voir quel est l'élément déclencheur de ce drame... (15/16 août 2013)

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