Assises de la Charente: le gentil gendarme devenu meurtrier
"Gentil. Timide. Calme." Voilà comment, depuis le box des accusés, Mathieu Buelens décrit à la Cour d’Assises d’Angoulême, son caractère. Trois qualificatifs qui choquent et semblent impossibles à croire, après le descriptif du massacre qu’il a commis le 26 juin 2012, que le président Stéphane Rémy a lu, hier, en introduction de son procès.
43 coups de couteau dans le dos, le cou de Claude Tavernier, une Barbezilienne de 82 ans. Des coups incessants, violents, jusqu’à ce qu’elle se vide de son sang, et meurt d’une hémorragie de sa jugulaire, en inhalant pour dernière bouffée les fumées de l’incendie de sa maison, déclenché par son assassin.
«Ce n’est pas mon frère, dira sa sœur. Il n’était pas lui quand il a fait. Tous ceux qui le connaissent peuvent le dire.» L’avocat des parties civiles, Me De Caunes résumera ça en une phrase : «On a l’impression que votre frère a une double personnalité. D’un côté un homme gentil et réservé, sans histoire. De l’autre, le plus barbare des hommes.» (...)
.....Mathieu Buelens finit par décrocher un contrat de cinq ans de gendarme adjoint volontaire à Baignes. L’uniforme, le statut, ça y est, il avait tout, comme son père, et comme l’avait toujours souhaité sa mère.
«J’aimais ce que je faisais. J’étais fier», décrit l’accusé à la silhouette élancée dont les cheveux très courts rappellent la coupe militaire. La gendarmerie était devenue «sa ligne de vie», défendra son avocate, Me Gaelle Godec.
«Je m’en veux de l’avoir abandonné»
«Alors pourquoi ne pas avoir, en cinq ans, repasser le concours pour pouvoir y rester ?», interroge le président. «Je voulais mais j’ai laissé passer le temps et je ne l’ai jamais fait».
«Vous étiez passif, et dépressif», résume le président. L’accusé l’avoue, après l’arrêt de son contrat, le 11 juin 2012, 15 jours avant le meurtre, il a voulu se suicider. «Je regardais des vidéos pour savoir comment faire, je m’entraînais à faire des nœuds pour me pendre». (...)
http://www.charentelibre.fr/2015/11/16/assises-de-la-charente-le-gentil-gendarme-devenu-meurtrier,2027414.php
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la réponse ou du moins une partie, se trouve probablement là aussi dans la situation psychique de l'intéressé au moment du drame : entrée en période critique septennale des 28 ans (et les possibles changements de personnalité qu'elle peut entraîner "il n'était pas lui"...la dépression aussi...) - pas trouvé de donnée de naissance mais rythmes courts à voir car les drames ont tendance à avoir lieu en jour critique intellectuel ou émotionnel...
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/p/analyser_25.html
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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