mercredi 28 octobre 2015

pied de nez

La dépression majeure : Florence K raconte son histoire
Le passage de Florence K à Sherbrooke pour parler du spectacle «Piaf à 100 ans. Vive la môme!» survenait quelques jours à peine après la sortie de son livre «Buena Vida», dans lequel elle raconte sa descente aux enfers en raison d’un épisode dépressif majeur. (...)Les symptômes sont apparus à petites doses, en 2011. «Je sentais que je n’allais pas bien, mais j’étais capable de fonctionner. Je me disais que ça allait passer, mais au contraire, tout a empiré. Il y a eu des événements dans ma vie personnelle qui sont survenus; en temps normal, j’aurais été capable de les gérer, mais là je n’y arrivais pas. Je me suis mise à faire de l’anxiété, des crises de panique et de l’insomnie violente. J’ai été des nuits et des nuits sans sommeil. Je continuais à travailler, mais en dehors de la scène j’étais une loque humaine. La culpabilité et la honte se sont aussi fait sentir.» Plus le temps avançait, plus les choses empiraient pour Florence K. «À un moment, tout a déboulé. J’étais en chute libre. Je ne fonctionnais plus. J’étais incapable de m’occuper de ma fille, de chanter, de lire; je n’étais même pas capable de me brosser les dents. Je ne pensais qu’à la mort. Et ce n’est pas parce que je voulais mourir, mais parce que je voulais arrêter de souffrir.» L’artiste de 32 ans a su duper les médecins à deux reprises pour ne pas avoir à vivre entre les quatre murs d’un hôpital, mais elle n’a pu y échapper une troisième fois. «Je me suis retrouvée en section fermée en psychiatrie pendant un mois. Ce n’était pas facile, mais la bonne nouvelle, c’est qu’on survit à tout ça. À partir de là, j’ai voulu tout comprendre sur cette maladie. J’ai même décidé d’étudier en psychologie. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour ne jamais faire de rechute.» Aujourd’hui, Florence K se porte bien et met les efforts nécessaires pour éviter de retomber. «Cette expérience fait partie de mon histoire et je la porte aujourd’hui avec fierté, parce que je m’en suis sorti. Voilà pourquoi je voulais écrire ce livre, qui est en fait un pied de nez à ma maladie
http://www.lejournaldesherbrooke.ca/actualites/societe/2015/10/27/la-depression-majeure--florence-k-raconte-son-histoire.html

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(2011 est la période critique septennale des 28 ans pour Florence K *5/02/1983 jour critique émotionnel samedi)

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