mercredi 23 septembre 2015

violences

Le Pecq : l’épouse schizophrène frappe son mari avec un marteau pendant son sommeil
Une femme de 60 ans qui souffre de schizophrénie a tenté de tuer son mari, dans la nuit de samedi à dimanche, au Pecq. C’est vers 2 h 30, au domicile conjugal de l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny que la victime, âgée de 63 ans, a été frappée au visage par sa femme armée d’un marteau alors qu’il dormait. Elle se serait brusquement réveillée durant la nuit afin de récupérer l’outil. Elle s’est ensuite rendue dans la chambre à coucher puis a frappé son mari à plusieurs reprises. Présent au moment des faits, le fils du couple, âgé de 29 ans, est intervenu pour ceinturer sa mère, la blessant d’ailleurs au thorax. A l’arrivée des secours, l’homme présentait de nombreuses blessures au visage. Il a été transporté conscient à l’hôpital de Poissy. L’épouse a également été hospitalisée. L’expert psychiatre qui l’a auscultée a conclu qu’elle était consciente et responsable de ses actes au moment de l’agression. Elle soutient de son côté n’avoir aucun souvenir de l’agression. Elle a été placée en garde à vue dans les locaux du commissariat. Cette femme n’est pas une inconnue pour les policiers de Saint-Germain-en-Laye. Elle avait poursuivi en justice des fonctionnaires après une interpellation au cours de laquelle elle s’était rebellée. Elle était ressortie de cette arrestation avec une fracture. Le dossier s’était finalement soldé par la relaxe des policiers. Source Le Parisien le 7 septembre 2015
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=22759&hl=

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je n'avais pas vu que l'article est du 7 septembre donc drame dans la nuit du 5 au 6 septembre.
car un édit, hélas :

Versailles: une détenue au lourd passé psychiatrique se suicide 22/09/2015
Une détenue de 60 ans incarcérée depuis deux semaines, après avoir frappé son mari à coups de marteau, s'est suicidée samedi dans sa cellule à Versailles, a-t-on appris mardi de son avocat, qui a dénoncé "l'irresponsabilité administrative" face à la fragilité psychiatrique de sa cliente. Dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 septembre, cette enseignante de 60 ans, prise d'une crise d'angoisse, s'était réveillée en pleine nuit et avait blessé son mari au visage à coups de marteau à leur domicile du Pecq (Yvelines), selon une source policière. Placée depuis en détention provisoire à la maison d'arrêt pour femmes de Versailles, cette sexagénaire suivie depuis longtemps pour des problèmes psychiatriques s'est pendue "à l'aide d'un collant" alors que sa codétenue était sortie en promenade, selon son avocat, Me Yves Beddouk. Une autopsie est en cours. Pour l'avocat, "l'institution a commis une faute" en ordonnant le placement en détention de sa cliente alors que, selon lui, "elle aurait dû être hospitalisée d'office", au vu de son passif psychiatrique déjà marqué par une tentative de suicide. "Tous les voyants étaient au rouge mais elle n'a pas eu de traitement particulier, il y a un problème", a estimé Me Beddouk. Selon lui, le médecin qui l'a examinée aurait commis "une erreur d'appréciation" en considérant que "son état était compatible avec la garde à vue", tout comme le juge des libertés et de la détention qui a ordonné son incarcération. "À la prison, l'administration pénitentiaire a bien compris qu'il y avait un problème, elle a été envoyée à l'hôpital André-Mignot de Versailles, qui l'a renvoyée en prison", a déploré Me Beddouk.
http://www.bfmtv.com/societe/versailles-une-detenue-au-lourd-passe-psychiatrique-se-suicide-916845.html

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et effectivement il pourrait y avoir un lien avec le jour critique émotionnel les deux drames ayant eu lieu le même jour. (le jour critique émotionnel - déterminé à l'avance - est toujours un jour à risque... dans ces cas - toutefois ici à vérifier)

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