Décapitation en Isère : Yassin Salhi aurait agi par vengeance personnelle
Selon un rapport psychiatrique dont a eu connaissance RTL, Yassin Salhi, l'employé qui avait décapité son patron en juin dernier en Isère, aurait agi "par vengeance personnelle". Malgré des liens avec la mouvance salafiste, l'homme ne répondait pas à un acte terroriste.
La piste terroriste avait longtemps évoqué pour expliquer les actes de Yassin Salhi. En juin dernier, l'homme avait été arrêté après avoir décapité son employeur, un chef d'entreprise de Saint-Quentin-Fallavier, accroché sa tête à un grillage entre deux drapeaux islamistes, pris un selfie avec le cadavre, avant de précipiter son véhicule contre une usine de stockage de gaz sans provoquer d'explosion. Mais son geste n'aurait finalement rien d'un acte terroriste.
Selon RTL, le suspect, connu des services de renseignement pour des liens avec la mouvance salafiste, aurait agi à titre personnel.
Pour le professeur Daniel Zagury, spécialiste des tueurs en séries et expert auprès de la justice dans de nombreuses affaires criminelles, Yassin Salhi a répondu à "un mouvement de vengeance personnelle". Dans son rapport dont la radio a pris connaissance, le professeur Zagury estime que, le 26 juin dernier, c'est une "explosivité émotionnelle" qui s'est brutalement manifestée.
"Pleinement responsable de ses actes
S'il n'écarte pas totalement les motivations terroristes, l'expert parle d'une "martyrologie radicale islamiste" dont pourrait s'être inspiré Salhi. En optant pour la décapitation afin de marquer les esprits, il a sans doute voulu "laisser de lui une trace perçue comme héroïque", explique le professeur Zagury, tout en ajoutant que "son niveau d'implication dans ce registre terroriste devra être précisé".
Le psychiatre juge important que des examens psychiatriques complémentaires soient pratiqués. Il estime que Salhi, sans antécédents psychiatriques, mais à la personnalité jugée "à part" par des proches, est "pleinement responsables de ses actes, accessible à une sanction pénale (et) peut être jugé."
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/decapitation-en-isere-yassin-salhi-aurait-agi-par-vengeance-8657994.html
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c'est un peu ce que j'avais pensé aussi...
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2015/06/arrete.html
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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