jeudi 24 septembre 2015

Cuers

Un village plongé dans l'horreur et dans la stupeur. Le tueur fou a visé ceux qui ont croisé son chemin
Le 24 septembre 1995, le village de Cuers bascule dans l'horreur. Un tueur fou vient d'abattre, au hasard, plus d'une dizaine de personnes. Le meurtrier s'appelle Eric Borel. Il a 16 ans. Après avoir assassiné sa mère, son beau-père et son demi-frère, il a semé la mort sur la route "Passant, sache que rien ne justifie la mort d'innocents; n'oublions jamais le 24 septembre 1995." Cette phrase indélébile est désormais gravée dans la pierre, au pied d'un olivier de la place Peysonneau, à Cuers. Immense cicatrice qui ne se refermera jamais, la tuerie est dans toutes les mémoires. Dans les alentours, chacun a un ami, un parent, une connaissance qui a péri sous les balles ou a été blessé par cet adolescent de 16 ans, pris d'une crise de folie meurtrière. Éric Borel, bon élève, taciturne, est devenu l'un des plus grands tueurs de masse français. Un tueur en série qui va briser la vie de plus d'une quinzaine de personnes, en seulement quelques heures. Il tue sa famille... Tout bascule le 23 septembre 1995, traverse des Aiguiers à Solliès-Pont. En début d'après-midi, Éric Borel arme une carabine 22. Long Rifle. Il tue son beau-père, son demi-frère, et réserve le même sort à sa mère qui revient de la messe. Il est alors dans une fureur hors du commun. Il s'acharne à coups de marteau sur les dépouilles, avant de nettoyer les traces de sang et dissimuler les trois corps sous des draps. En fuite, le jeune homme parcourt, pendant la nuit, de nombreux kilomètres. ... Puis s'en prend à son ami Il dort à la belle étoile. Près d'un ruisseau, juste à côté de la caserne des pompiers, à Solliès-Pont, les enquêteurs retrouveront, plus tard, un sac rempli d'effets personnels. Il y a des vêtements et une cinquantaine de cartouches. Le jeune assassin rejoint, au petit matin, le domicile d'Allan, le plus proche de ses amis. Il veut fuguer avec ce dernier. Son camarade refuse. Il lui tire une balle dans le dos. Transporté à l'hôpital dans un état jugé préoccupant, le jeune garçon succombe à ses blessures. Il tue au hasard dans la ville Éric Borel poursuit, quant à lui, son parcours macabre. Carabine en main, il avance vers le village voisin de Cuers . Il continue à viser ceux qu'il croise. Au hasard. Dans les vignes. Près des maisons. Jusqu'au centre-ville. Il assassine un homme, puis met en joue un couple. Le mari est tué, la femme survivra. Il avance encore. Deux frères passent sur le trottoir. Il tire encore. Deux morts de plus. Rien ne l'arrête. La liste s'allonge: un adolescent, un père de cinq enfants, une vieille dame de 75 ans , un marchand de vêtements, deux personnes venues retirer de l'argent au distributeur automatique, un passant. Tous tombent sous les balles. Des blessés aux blessures indélébiles Parmi la dizaine de blessés, il y a une camarade de classe du meurtrier et un journaliste de Nice-Matin venu couvrir une course cycliste. Ils ont frôlé la mort . Marqués à tout jamais. Encerclé par les gendarmes, non loin du collège de la Ferrage, Éric Borel fait tomber son propre jugement. Il se tire une balle dans la tête; emportant dans sa tombe les raisons qui l'ont poussé à tuer, de sang-froid, ceux qui, ce jour-là, ont eu le malheur de croiser sa route.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/retro-a-16-ans-il-seme-la-mort-dans-les-rues-de-cuers-en-1995.2319738.html

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Éric Borel, né le  et mort le 

les rythmes et cycles psychiques humains disent pratiquement toujours quelque chose lorsqu'il y a un drame grave : ici probablement en cause le jour critique intellectuel i26 - jour critique du cerveau... et des coups de folie... (dans l'année i17 année critique du cerveau)... 
le lendemain 24 est la veille du jour critique émotionnel E1...

23 septembre 1995 (11/12/1978)
Lu 18 E(22)
Ma 19
Me 20
Je 21
Ve 22 P(12)
Sa 23 I(26)
Di 24
Lu 25 E(1)
Ma 26
Me 27
Je 28 P(18)

mais pas que le jour critique intellectuel... j'ai mis un moment à trouver l'âge du beau-père et de la mère car son acharnement sur les corps semble traduire une haine particulière à leur encontre et effectivement comme je le pensais, les deux personnes se trouvent respectivement dans leur période critique septennale des 49 ans pour le beau-père alors que la mère sort de sa période critique septennale des 35 ans, sauf erreur.  de quoi créer des tensions. (pas trouvé leur date de naissance qui permettrait de voir leur situation le jour du drame ou plutôt le jour avant, ce qui pourrait être intéressant)
(Borel killed his stepfather, Yves Bichet, in the kitchen by shooting him four times with a .22-caliber rifle, before smashing his head with a hammer. (...) Borel waited for his mother to come home. As soon as his mother, Marie-Jeanne Parenti, arrived at home from church at about 8:30 p.m., Borel immediately killed her with a single shot to the head. In contrast to her husband and son no blunt force was used on Mrs. Parenti, although some reports have suggested that he beat her as well with either the hammer or a baseball bat.)
(Murderpedia)

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