samedi 29 août 2015

procès

Drame de Moernach : un an après, le procès
Presque un an, jour pour jour, après l’assassinat d’une fillette et la tentative d’assassinat d’un garçon par leur frère aîné à Moernach, le procès se déroulera à huis clos devant le tribunal pour enfants, les 3 et 4 septembre, à Mulhouse.
 Dans la soirée du 2 septembre 2014, une fillette de onze ans avait été retrouvée morte et son frère de huit ans grièvement blessé à l’arme blanche à leur domicile, une maison située dans un lotissement du village de Moernach, près de la frontière suisse, où la famille vivait depuis huit ans. Les deux victimes comptaient de multiples blessures. C’est le frère aîné, âgé de quinze ans, qui avait donné l’alerte. Il avait quitté le domicile torse nu, maculé de sang, en hurlant, d’après les témoignages, avant de se réfugier chez un voisin et d’expliquer qu’un rôdeur était entré dans la maison et s’en était pris à son frère et à sa sœur. Incohérences
Si, dans un premier temps, les enquêteurs de la gendarmerie avaient suivi la piste d’un rôdeur, l’implication du frère aîné, placé en garde à vue quelques heures après le drame, s’était rapidement imposée en raison d’une série d’incohérences dans ses déclarations. L’adolescent était finalement passé aux aveux 24 heures après les faits, expliquant aux enquêteurs qu’il avait « décidé » de tuer sa sœur et son frère à l’arme blanche. Sur réquisition du parquet du tribunal de grande instance (TGI) de Mulhouse, qui avait ouvert une information judiciaire à son encontre, il avait été mis en examen pour assassinat et tentative d’assassinat sur mineurs de quinze ans, deux jours plus tard, et placé en détention provisoire. Trois expertises psychiatriques Le procès de l’adolescent s’ouvrira la semaine prochaine, jeudi 3 septembre, devant le tribunal pour enfants du TGI de Mulhouse (et non pas devant la cour d’assises des mineurs, qui juge les crimes commis par des adolescents âgés de 16 à 18 ans au moment des faits). Il se déroulera à huis clos pendant deux jours. C’est l’avocat Yann Martinez, du barreau de Mulhouse, qui assurera la défense du prévenu aux côtés de l’association Themis, nommée administrateur ad hoc. Les parents, pour leur part, se sont constitués partie civile. L’enjeu, dans ce dossier, consistera à déterminer la responsabilité pénale ou non de l’adolescent au moment des faits. Trois expertises psychiatriques ont été ordonnées depuis sa mise en examen pour assassinat et tentative d’assassinat : la première conclut à la responsabilité du prévenu, la deuxième à son irresponsabilité et la plus récente, qui date du mois de juin, rejoint les conclusions de la première. On peut donc s’attendre à une bataille d’experts au cours des deux jours de ce procès.
http://www.lalsace.fr/actualite/2015/08/29/drame-de-moernach-un-an-apres-le-proces

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l'élément déclencheur est probablement là aussi à chercher dans les rythmes psychiques courts (jour critique intellectuel ou éventuellement émotionnel). nous sommes à l'issue de la période critique septennale des 14 ans...

1/09 édit pour un détail intéressant dans un article des DNA :
"Tristan (prénom modifié) bientôt 16 ans, sera jugé par le tribunal pour enfants de Mulhouse au cours d’une audience qui devrait durer deux jours, les 3 et 4 septembre prochains et se tenir à huis clos. (...) Le procès, lui, tentera de faire la lumière sur ce qui a pu se passer ce soir du 2 septembre 2014, jour de rentrée des classes de la fratrie."

si "bientôt 16 ans", l'intéressé n'avait pas 15 ans au moment du drame mais se trouvait possiblement à proximité de son anniversaire ? les éléments à retenir seraient alors la situation en période critique septennale des 14 ans et la proximité anniversaire...
peut-être connaîtrons-nous la date de cet anniversaire... ce qui permettrait de voir la situation des rythmes courts le jour du drame... :
"...juste après son geste, en état de choc et paniqué, il était allé raconter à des proches voisins, une histoire de rôdeur présent dans la maison. Il était rapidement revenu sur ses déclarations et avait fini par raconter en garde à vue ce qu’il avait fait, parlant d’une colère profonde qui l’avait dépassé et qu’il n’arrivait pas à expliquer."

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